TIZI-WEZZU (SIWEL) — Contrairement à la Kabylie des Bocchus*, celle des Ould Ali Lhadi, des Amara Benyounes et des Khalida Messaoudi, la Kabylie qui résiste à la répression et au déni d’existence subit une véritable « omerta ». Ce vocable sicilien, propre à la terminologie de la mafia, exprimait à l’origine la loi du silence imposée par les mafieux dans leurs affaires criminelles, la non-dénonciation de ces crimes ainsi que les faux-témoignages. Ce vocable reflète parfaitement la situation de la presse autorisée en Algérie, celle que l’on dit libre, indépendante et ironie du sort, pro « démocratie » et pro « droits de l’homme ». Il en est de même des Observatoires des droits de l’Homme qui exercent librement leur droit d’observer sélectivement les atteintes à l’exercice de toutes les libertés.