CHRONIQUE (SIWEL) — Le peuple kabyle, caractérisé par sa profonde sagesse et intelligence politique a tranché. Il s’est exprimé et a réitéré qu’il voulait son indépendance de l’Algérie coloniale ou de tout autre autorité qui ne saurait obéir à sa propre souveraineté.
M. Ouyahia, ce donneur de leçons qui n’a jamais osé parler le Kabyle « Taqvaylit » en public, avant le pressing du MAK-Anavad, pense avoir une quelconque légitimité en Kabylie. Et ce au point de suggérer une décentralisation pour faire barrage au MAK-Anavad, pour dit-il, « empêcher la Kabylie de s’isoler ».
M. Ouyahia et ces apprentis sorciers, qui cherchent toujours à faire carrière sur le dos de notre Kabylie, qui en font leur bouc-émissaire pour régler leurs comptes et qu’ils ne cessent de martyriser, ne comprennent toujours pas que le peuple Kabyle et la Kabylie sont indissociables du MAK-Anavad et vice-versa.
M. Ouyahia et ces tentatives malsaines cherchant à réduire à néant la portée et l’importance de nos militants de bonnes familles originaires de nos magnifiques villages resteront vaines. Nos souverainistes sont une inspiration et un modèle pour des milliers d’autres jeunes partout en Afrique du nord et dans le bassin méditerranéen.
M. Ouyahia et ses semblables croient pouvoir faire le vide autour des militants du MAK-Anavad en les qualifiant d’ennemis de l’Algérie alors qu’ils représentent les seuls enfants d’une Kabylie bafouée, blessée, défigurée et martyrisée au quotidien, une Kabylie à laquelle on veut arracher son dernier espoir. Les militants du MAK-Anavad sont les seuls garants de la survie de notre peuple face à ces attaques et tentatives incessantes de disparition calculée et orchestrée.
M. Ouyahia croit pouvoir nous faire revivre le scénario de la décennie 90, où des populations entières ont été massacrées des nuits durant en justifiant au monde des actes immondes sous la bannière de la lutte anti-terroriste, allant jusqu’à rayer de la carte des villages et des familles parce qu’elles avaient décidé d’adhérer à un autre parti politique qui n’était pas celui du pouvoir.
M. Ouyahia, vous et vos semblables êtes les seules menaces d’insécurité et de danger. Vous avez imposé aux Kabyles toutes sortes d’identités qui ne sont en aucun cas celles de la Kabylie, qui reste un pays et non une région.
Soraya Sough
SIWEL 031124 May 17 UTC