Mourad ITIM, le frère et compagnon de combat, le parlementaire kabyle qui n'avait jamais séché une séance, le cadre du MAK condamné à mort par contumace par Alger, vient de rejoindre la constellation des hommes qui éclairent le chemin des libérateurs des peuples.

Subitement atteint d'une fulgurante maladie, pour laquelle il était hospitalisé à Montréal depuis septembre 2024, il est parti avec la certitude que la Kabylie retrouvera, tôt ou tard, son indépendance.

Aujourd'hui se pose la question du lieu de son enterrement. Selon ses dernières volontés, il espérait reposer au cimetière de son village natal, près de son père et de ses ancêtres, en Kabylie.

Les autorités algériennes vont-elles autoriser l'admission de sa dépouille ou vont-elles rééditer le sort qu'elles avaient réservé au cercueil de Frawsen, décédé en décembre 2022 en France, et dont l'autorisation de transfert du corps n’a été délivrée que 54 jours après sa mort ?

En ces moments d’une ineffable douleur, je présente à sa femme, ses enfants et l’ensemble de sa famille mes condoléances les plus sincères.
La Kabylie libre, le MAK, l'IMNI et l'Anavad honoreront pour toujours son nom et sa mémoire.

Ferhat Mehenni
Exil, le 1er février 2025