AZAZGA (SIWEL) — Convoqué ce matin au commissariat d’Azazga, Achour Arrouche y a subi, comme d’habitude, un interrogatoire en bonne et due forme. Il a été interrogé sur ses liens avec le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, et avec le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni, avant d’être informé qu’il était convoqué au commissariat de Larevaa N’At iraten parce qu’il était accusé d’avoir fomenté les émeutes, provoquées par la police coloniale algérienne, suite à l’arrestation de citoyens et de militants du MAK qui ont été tabassés dans le commissariat.
Les policiers l’ont ensuite "informé" qu’il avait été convoqué en raison des événements qui ont marqué la célébration du 14 juin à Larevaa N’At Iraten (LNI). avant de lui apprendre qu’il était accusé d’être "à l’origine" des émeutes de LNI, sachant que c’est bel et bien la police algérienne qui était à l’origine de ces émeutes en empêchant la célébration de la journée du 14 juin et en arrêtant et tabassant les citoyens pour les provoquer.
Rappelons que ce jour-là, plusieurs militants de LNI ont été gravement agressés par la police algérienne.
Rappellons que lors de son arrestation à At Iraten, un officier des renseignements généraux a dit à Achour : " dis bien à Ferhat, à Bouaziz et à Becha Boussad, que si nous la police on doit mourir ici, on ne va pas mourir pour la Kabylie, on va mourir pour l’Algérie" … une façon de dire que ces policiers sont prêts à tuer la Kabylie pour que vive l’Algérie arabo-islamique et qu’ils sont prets à mourir pour leur propre négation, du moins pour ceux qui sont "d’origine kabyle" et qui servent de petites mains pour les basses besognes.
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SIWEL 111314 JUI 16