PARIS (SIWEL) — Eh bien, il ne manquait plus à la Kabylie que les politicards islamistes des banlieues françaises se rajoutent à la décadence criminelle des intégristes, à la perversité du régime algérien et au cynisme des Etats occidentaux, avec en tête, le néocolonialisme français.
Décidément, la France nous aura vraiment légué toutes ces tares, de son jacobinisme jusqu’à ses politicards dégénérés des banlieue française.
En effet, ce Salim Laibi, qui amuse apparemment beaucoup la galerie française, est un personnage «tragi-comique» connu pour ses débats houleux et ses invraisemblables vidéos, où avec ses amis Alain Soral et Dieudonné, il forme un trio révélateur de l’état de déliquescence de la politique française.
Ce français d’origine algérienne, ne se souvenant de Larev3a Nat Iraten que pour cracher sa haine contre les kabyles, était candidat à la 7ème circonscription de Marseille aux dernières législatives françaises de 2012 (obtenant 0,8% des suffrages exprimés).
La France, qui est bien le pays d’adoption de ce libre penseur, contribue activement à museler la Kabylie et à la maintenir, au mépris de l’Histoire et de la réalité des peuples d’Afrique du Nord, dans le giron du chimérique monde Arabe, dont il est l’incontestable allié. Qui ignore aujourd’hui que les Etats arabes, les vrais, ceux du Moyen-Orient, et les démocraties Occidentales sont des alliés objectifs, travaillant « main dans la main » à la ruine du monde amazigh, le faux Maghreb que tous, dans un mensonge éhonté, s’accordent à définir arabe. Il suffit de voir comment la France, grande amie du Qatar et de l’Algérie (des généraux) étouffe sous le poids de sa politique arabe tout éveil berbère en Libye, au Mali, en Algérie, au Maroc, au Niger. Partout où les Berbères tentent de recouvrer leur identité confisquée et mise sous scellés, la France vient au secours de ses amis et fidèles serviteurs placés, par ses soins, à la tête de ces Etats néocoloniaux.
Un racisme primaire dégouline tout au long de l’incroyable diatribe. Aiguillonné par un sentiment religieux clairement fanatique, le libre penseur écrit : « Croyez-vous que le degré de civilisation se mesure à la capacité d’avaler du porc ? » ; « Vous ne serez jamais que des « Arabes » aux yeux des peuples lobotomisés par une propagande de guerre historique » hurle-t-il aux Kabyles. S’adressant « Aux membres du MAK », ils leur dit : « votre plan est éventé, vos alliances connues, vous êtes la honte de vos ancêtres à vouloir ressembler de près ou de loin à un système occidental décadent, que dis-je, mourant ! ». Surprenante contre-vérité car s’il existe un mouvement politique kabyle qui dénonce clairement la politique de l’occident, et plus particulièrement celle de la France en Afrique du nord, c’est justement le MAK, et d’ailleurs uniquement le MAK, pendant que la classe politique algérienne toute entière pérore sur la « coopération » et « l’amitié » qui unit la France à l’Algérie ; ce qui est d’ailleurs effectivement le cas mais sur le dos des Kabyles et de l’ensemble des berbères partout où ils se trouvent.
Comme par hasard, ce libre penseur n’est rien d’autre que le produit de cette coopération franco-algérienne justement. Car après une brève recherche sur l’énergumène, nous avons trouvé que ce « Libre Penseur » n’est autre qu’un certain Salim Laibi, une victime de l’Histoire, un « d’origine kabyle », citoyen algérien avant de devenir citoyen français des banlieues. Difficile, en effet, de savoir qui on est avec un passif pareil. Le Libre penseur est donc un citoyen français issu de la diversité…comme ils disent ! Le franco-algérien tire à boulet rouge sur le MAK qu’il considère visiblement comme l’instigateur du déjeuner publics organisé pour défendre les valeurs séculaires de la Kabylie contre l’inquisition de l’Etat algérien conjuguée à celle de leurs alliés salafistes. Incroyable qu’une action citoyenne, pacifique, défendant des valeurs universelles et revendiquant une liberté de culte et de conscience, théoriquement garantie par les constitutions des deux pays du « Libre penseur » puisse susciter une rage pareille.
On se demande bien qui sont les « traitres honteux » dans cette histoire car les énergumènes « d’origine kabyles », ne se rappelant de leur origine que pour mieux museler les aspirations de liberté en Kabylie, ne se comptent plus en Algérie. Il y en a même qui ont atteint un tel degré de célébrité dans leur servitude qu’ils ont été gratifiés du nom de bachagha afin de les distingué des petits calibres pris dans les filets de l’administration algérienne…Pour les kabyles, rien de bien nouveau à l’horizon, la méthode est trop bien connue et le régime algérien en a trop abusé. N’est pas kabyle qui l’affirme à l’occasion de déclarations hostile contre la Kabylie, ce serait trop facile ; désormais en Kabylie, n’est kabyle que celui qui le prouve. Est également considéré comme « traitre » et « ennemi par définition » toute personne, d’origine kabyle ou non, œuvrant contre l’identité millénaire de la Kabylie. La Kabylie n’a pas à définir son identité par rapport à une religion ou à une autre. La Kabylie puise les fondements de sa société dans une culture et une civilisation qui a précédé toutes les religions : une civilisation imprégnée des valeurs de tolérance, de respect et de liberté
Eh bien, il ne manquait plus à la Kabylie que les politicards islamistes des banlieues françaises se rajoutent à la décadence criminelle des islamistes, à la perversité du régime algérien et au cynisme des Etats occidentaux, avec en tête, le néocolonialisme français. Décidément, la France nous aura vraiment légué toutes ces tares, de son jacobinisme jusqu’à ses politicards dégénérés des banlieue française. En effet, ce Salim Laibi, qui amuse apparemment beaucoup la galerie française, est un personnage « tragi-comique » connu pour ses débats houleux et ses invraisemblables vidéos, où avec ses amis Alain Soral et Dieudonné, il forme un trio révélateur de l’état de déliquescence de la politique française, car ce français d’origine algérienne, ne se souvenant de Larev3a Nat Iraten que pour cracher sa haine contre les Kabyles, était candidat à la 7ème circonscription de Marseille aux dernières législatives françaises de 2012. Il avait obtenu 241 voix sur les 30 000 votants (63 082 inscrits), ce qui fait donc le score mirobolant de 0,8%, soit moins que ce qu’il en faut pour fouetter "2 chats" !
mel/wbw
SIWEL 071445 AOU 13