BRUXELLES (SIWEL) — Des milliers de Belges sont attendus dimanche entre 13 et 17 heures dans les rues de Bruxelles pour manifester pour trouver une issue à la crise politique en Belgique, dont le gouvernement est vacant depuis plus de 220 jours.
« Nous voulons un gouvernement ! », écrivent Thomas Royberghs, Felix De Clerck, Simon Vandereecken, Alex Hermans et Thomas Decreus, les cinq jeunes organisateurs du cortège qui ralliera dans l’après-midi la Gare du Nord (boulevard Albert II) à la place du Cinquantenaire. Ils réclament « un dialogue ouvert et honnête entre tous les présidents de partis, tant flamands que wallons, pour la formation d’un véritable gouvernement. Et ce le plus vite possible ! »
Dimanche 13h, 23 945 personnes avaient indiqué sur la page Facebook de l’événement qu’ils participeraient à "Shame No Government ? Great country".
Défendre l’unité de la Belgique, ce n’est pas le but défendu par les organisateurs qui se veulent « politiquement neutres », comme indiqué sur le site internet de l’évènement. « Nous ne sommes ni pro-Belgique, ni anti-Belgique. De plus, nous ne sommes ni unionistes, ni séparatistes ».
Quelques dates clés
Le 26 avril 2010, le roi Albert II, a accepte la démission du gouvernement d’Yves Leterme, lequel est chargé de s’occuper dès lors des affaires courantes sur la base de crédits budgétaires votés par le parlement, dits douzièmes provisoire, représentant le budget nécessaires pour faire fonctionner la Belgique de mois en mois.
De nouvelles élections ont lieu le 13 juin 2010 et voient la percée de la Nieuw-Vlaamse Alliantie, le parti indépendantiste flamand présidé par Bart De Wever. Les partis éprouvent des difficultés à former un gouvernement, mettant le Royaume de Belgique dans l’impasse.
Le fossé semble irrémédiablement se creuser entre les six millions de Flamands (néerlandophones) dans le nord et les quatre millions et demi de Wallons (francophones) dans le sud.
wbw
SIWEL 231330 JAN 11