PARIS (SIWEL) — Les migrants désirant devenir français, devront bientôt prouver une bonne maitrise du français. Un décret renforcera le contrôle du niveau de français exigé des postulants à la nationalité française, en modifiant la méthode d’évaluation.

 

Durcissement des procédures pour les postulants à la nationalité française
Jusqu’ici, les candidats à la naturalisation devaient parler un français de niveau A1, correspondant au cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) du Conseil de l’Europe. Avec ce niveau « de survie », un étranger peut « utiliser des expressions quotidiennes pour satisfaire des besoins simples ».

A compter de cette date, ce sera au postulant d’apporter la preuve qu’il dispose du niveau requis. Le migrant souhaitant devenir français devra fournir un diplôme attestant de sa connaissance de la langue nationale (brevet, BEP, CAP), ou produire une attestation de niveau, fournie par des organismes reconnus par le ministère de l’Intérieur, précise celui-ci dans un communiqué.

En janvier, le niveau sera relevé au niveau B1 « prendre part à une conversation », « s’exprimer oralement en continu », correspondant à la « fin de scolarité obligatoire ».

Un label, le FLI (français langue d’intégration) permettra de reconnaître les organismes de formation proposant des cours permettant d’obtenir ce B1. En 2010, 90 000 étrangers sont devenus français, en passant par une procédure de naturalisation.

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SIWEL 021537 JAN 12

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