Les envois concernent des armes légères comme fusils d’assaut et munitions. Il s’agit là du premier cas confirmé d’un gouvernement extérieur armant les rebelles.

Les expéditions égyptiennes assorties de la décision de la zone d’exclusion aérienne prise par l’ ONU sont l’indication de la volonté générale à intervenir au nom de la démocratie. Elles sont surtout le début d’un engagement des États arabes à résoudre les crises touchant leurs pays. Ces livraisons d’armes ont reçu une réponse positive de la diplomatie arabe. Le Liban ainsi que Les Émirats Arabes Unis et le Qatar ont d’ores et déjà offert de participer à l’exécution d’une zone d’exclusion aérienne, selon des diplomates de l’ONU.

« Notre comité militaire arme notre peuple. Les armes nous arrivent, mais la nature des armes, le montant et leur provenance précise sont des informations classées », a déclaré Mustafa Gheriani, porte-parole des rebelles. Officiellement, l’Égypte a cherché à maintenir une position neutre à l’égard de l’insurrection des rebelles en Libye. Pour rappel, l’Égypte s’est abstenue lors du vote de la Ligue arabe pour imposer une zone d’exclusion aérienne au régime Kadhafi.
Le soutien clandestin de l’armée égyptienne au bénéfice des rebelles laisse penser que celle-ci subodore une faible probabilité du maintien de Kadhafi au pouvoir, au moins dans la moitié orientale du pays.

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SIWEL 181505 MAR 11