KABYLIE (SIWEL) — Faible affluence des électeurs dans les différents bureaux de vote en Kabylie ce matin. Hormis les candidats, les bureaux de vote semblent être désertés par les électeurs. Suivez les compte-rendus de nos correspondants dans la région.

 

Elections locales en Kabylie : Timide affluence vers les bureaux de vote ce matin
Le constat fait par les correspondants et collaborateurs de Siwel dans plusieurs bureaux de vote à travers la Kabylie est édifiant. Seulement quelques électeurs se sont présentés depuis ce matin dans les bureaux de vote. « La majorité des électeurs a préféré rester chez elle, surtout avec le mauvais temps de ce matin », rapportent les correspondants.

A Alma N-Syla, (Michelet), les bureaux de vote n’ont accueilli que quelques électeurs qui ont répondu à l’appel des partis en lice. « Je suis venu voter certes, mais je n’ai donné ma voix à aucun parti ». Questionné sur le pourquoi de son geste, Djamel, soulignera, par ailleurs, qu’il a besoin d’une preuve qu’il fait « son devoir », car « je suis à la recherche d’un emploi dans le secteur public », a-t-il précisé.

Même topo à Iferhounène, où notre correspondant a fait état de la présence de quelques jeunes venus juste « s’enquérir de la situation ». Les mêmes informations qui nous parviennent des At Wizgan, Iaazuggen, Frèha, Azeffoun, et Tadmaït, abondent dans le même sens.

A Aqvu (Akbou), la quasi-majorité des bureaux sillonnés par notre correspondante « étaient tous vides ». Seulement les agents de l’APC chargés du vote occupent cette école fermée à l’occasion des élections. Même décors à Sidi Aïch, El Kseur, Vgayet-ville et Aokas.

A Imceddalen, quelques militants d’un parti politique proche du pouvoir ont organisé, selon les dires de notre collaborateur « une marche vers les bureaux de vote ». Une affluence timide dans les autres localités visitées par notre collaborateur dans la région kabyle de Tubirett.

Selon un jeune enseignant de la localité d’Iwaqquren, « la Kabylie réitérera encore une fois le plus taux faible de participation comme elle le fait depuis l’ouverture dite démocratique en Algérie ». Pour cet enseignant, « c’est la preuve que la région rejette tout ce que le pouvoir algérien organise ».

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SIWEL 29 1134 NOV12

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