PARIS, DIASPORA (SIWEL) — Les Kabyles franciliens sont venus nombreux assister ce dimanche soir à la veillée funéraire à la mémoire de feu Arezqi Mehenni et feu Amar Haddag. Des artistes, des écrivains, des acteurs politiques et des anonymes ont tenu à présenter leurs condoléances aux deux familles kabyles endeuillées.
La cérémonie de recueillement s’est ouverte par une allocution du ministre des Institutions kabyles, Mas Ahmed Haddag qui a tenu à remercier les présents. Il a rappelé l’importance de la solidarité au sein de la famille kabyle au-delà des divergences politiques. Il s’est dit soulagé du poids du deuil parce qu’il ne sent pas seul à affronter cette épreuve.
Quant au président du Gouvernement provisoire kabyle, Mas Ferhat Mehenni a rappelé que ce genre d’épreuves douloureuses renforce sa détermination et ses espoirs de trouver une issue de liberté à la Kabylie. Il a rappelé que ces moments de deuil se transformeront bientôt en moment de liesse pour fêter la victoire : l’indépendance de la Kabylie.
Malgré la distance, l’onde d’affection dont l’épicentre était en Kabylie a traversé la méditerranée pour un fort moment de recueillement.
zb
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Arezki Mehenni, frère aîné de Ferhat Mehenni, le Président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, est mort vendredi des suites d’une longue maladie, à l’âge de 69 ans.
Quelques heures plus tard en début de soirée, une autre terrible nouvelle vient d’endeuiller le ciel de Kabylie avec l’annonce de la mort de Amar Haddag, à l’âge de 96 ans. père d’Ahmed Haddag, ministre des Institutions kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle en exil.
L’on ne peut légitimement ne pas se demander jusqu’à quand le Kabyle lamda doit supporter encore qu’un de ses compatriotes puisse vivre ce genre de situations pour le moins inhumaines. Car l’on touche, dans pareil cas, à ce qu’il y’a de plus profond dans les entrailles de chaque être : éprouver le besoin de retrouver les siens, de reposer sa tête sur une épaule, de rassurer, d’essuyer une larme, d’embrasser sa mère qui enterre son propre fils après qu’elle ait déjà enterré son propre petit-fils…
Plus qu’une question vitale, c’en est une de dignité que la Kabylie retrouve son indépendance d’antan, pour assurer l’avenir de nos enfants, leur permettre de s’épanouir en leur évitant de subir l’entreprise d’assimilation arabo-islamiste appliquée par l’état colonial algérien.
wbw
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