PARIS (SIWEL) — Le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni, s’est rendu en fin d’après midi à la place de la République pour apporter le soutien de la Kabylie au peuple kurde qui subit un massacre à huis-clos de la part de l’Etat turc depuis plusieurs mois.

Ferhat Mehenni a tenu à témoigner de l’amitié du peuple kabyle, de son soutien et de sa solidarité au peuple kurde qui subit un massacre à grande échelle, affrontant à la fois le terrorisme barbare de Daech, le terrorisme d’Etat de la Turquie et le silence complice des Etats et des médias dits démocratiques : « Une honte, un scandale qui en dit long sur beaucoup de choses » dira le président du Gouvernement provisoire kabyle.

 

N’ayant pas pu se libérer ce matin pour aller devant l’ambassade de Turquie et soutenir le peuple kurde face au scandaleux massacre qu’ils subit dans le silence assourdissant des médias français, le président de l’Anavad a été scandalisé par la répression des manifestants kurdes et a décidé de se rendre à la place de la république malgré les risque de se faire lui aussi réprimer.

Arrivé sur place, Ferhat Mehenni, pris entre les manifestants et les CRS qui lançaient des bombes lacrymogènes, a fini par arriver jusqu’au responsable kurde qui a pris le relais de Berivan embarquée par la police française devant l’ambassade de Turquie et mise en garde à vue… pour avoir protesté contre le massacre des siens !

Le responsable kurde a été très ému du soutien de la Kabylie et de la présence du président de l’Anavad qui est venu soutenir le peuple kurde malgré les matraques et les bombes lacrymogènes.

En effet, Ferhat Mehenni a tenu à témoigner de l’amitié du peuple kabyle, de son soutien et de sa solidarité au peuple kurde qui subit un massacre à grande échelle, affrontant à la fois le terrorisme barbare de Daech, le terrorisme d’Etat de la Turquie et le silence complice des Etats et des médias dits démocratiques : "Une honte, un scandale qui en dit long. Sachez chers amis que vous avez toute l’amitié et le soutien du peuple kabyle" dira le président de l’Anavad.

Par la suite, craignant pour sa sécurité, les responsables kurdes, après l’avoir chaleureusement remercié, ont demandé au président de l’Anavad d’aller rapidement se mettre à l’abri car la police française qui les avaient encerclés allaient encore charger pour les empêcher de rejoindre la rue d’Enghien, à la maison du Kurdistan, et qu’ils avaient bien l’intention d’y parvenir.

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SIWEL 081826 FEV 16

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