A la question de sa première réaction lorsqu’il avait appris ce samedi soir la nouvelle, Enrico Fabbro dira que « Si le président a démissionné, il doit avoir « ses raisons personnelles ». » en justifiant la décision brutale de Hannachi par le fait que « le président souffrait beaucoup des insultes des supporters lorsque les choses vont mal ».

Le technicien italien craint que l’accélération du changement à la tête du club kabyle ne soit fatale à ce dernier : « En l’espace de dix jours, changer et d’entraîneur et de président, cela pourrait être très dangereux pour le club ».

Pour l’avenir, le 40ème entraîneur de l’ère Hannachi dira que « Même si le président est « fatigué », il doit résister jusqu’à ce que le nouveau président soit installé. »

Et pour conclure le questionnaire de Siwel sur son intime conviction pour que le club phare de la Kabylie puisse retrouver sa prestigieuse aura d’antan, Enrico Fabbro confiera qu’« il manque au club un véritable directeur sportif avec les pleins pouvoirs pour assurer au mieux le lien entre le président, l’entraîneur et les joueurs ».

Les jours de l’actuel entraineur de la JSK, l’italien Enrico Fabbro, nommé en juin 2012 à la tête du club, sont déjà comptés après la défaite samedi 17 novembre de son équipe face à celle de Belabess. Dans la foulée de cette sixième défaite, des informations, non encore confirmées, parues dans la presse sportive indiquent que le coach de la JSK a consommé son divorce avec l’équipe.

Nommé en juin 2012, Enrico Fabbro, 53 ans, aura tenu six mois à la tête de la JSK.

wbw
SIWEL 012316 DEC 12