AT ARGAN (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre Rédaction, le Comité du Village des At Argan dans la Commune d’Agouni Gueghrane dresse un état des lieux de leur village. « Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêts les actions de Monsieur le Président de l’APC d’Agouni Gueghrane envers notre Comité de village en particulier et de notre village en général. Il nous a été donné de constater amèrement ses décrépitudes, seule façon de justifier les échecs des plus contrastés, marqués ces derniers jours par une succession de turbulences, une façon inopinée d’engendrer l’empoisonnement de notre environnement se déroulant hors règles. Ses collaborateurs furent convoqués à tour de rôle, pratiques dignes du Moyen-Age ». Ci-après la déclaration dans son intégralité :
A juste titre , QUI PORTE LA RESPONSABILITÉ DES RETARDS ACCUMULES POUR LA CONCRÉTISATION DU PROJET DE L’ALIMENTATION EN GAZ NATUREL DE NOTRE VILLAGE , POURTANT PRESQUE ACHEVÉS DANS LA TOTALITÉ DU RESTE DU TERRITOIRE DE NOTRE COMMUNE ?
Une question qui suscite d’autres interrogations légitimes qui méritent d’être signalées. Pourquoi :
1. L’omission dans les études préliminaires ?
2. La demande de réalisation d’une citerne à gaz de 50 Tonnes au moment où le dossier dudit projet étudié est pris en charge et transmis à la SDC Blida pour appel d’offre ?
3. Une fois le projet est concret, il s’ingère pour un nouveau retard qu il justifie par des causes d’ordre technique ne relevant nullement de ses prérogatives à savoir le réseau principal de transport ? Omission
Sans nul doute le premier responsable de la commune.
Les principaux projets revendiqués et promis d’être pris en charge sont resté lettre morte .Ils n’ont jamais connus un début de réalisation, qu il s’agisse de l’amélioration du cadre de vie, relevant des différents secteurs (Education, Culture, Jeunesse, Santé….Etc.).
Une répétition, les mêmes contraintes sont relevées et reproduites allant plus loin dans ses fuites en avant. A titre d’anecdote, lors de la réunion tenue au siège de l’APC le 13/11/2014 en réponse à une question sur la concrétisation des projets, il qualifie le CF (contrôle financier) de Cerveau Frein.
Les signaux sont au rouge. La faillite est quasi généralisée. Triste paramètre permanent, nous résumons succinctement la situation, les promesses et engagements non tenus par Le premier responsable de la commune.
I-ALIMENTATION EN EAU POTABLE :
Le 21/03/2013 lors de la réunion de travail tenue au siège de la daïra sous la présidence de Monsieur le Chef de daïra des Ouadhias portant ordre du jours AEP Ait Ergane une commission AD-HOC sous la présidence du premier responsable de la commune voit le jour créée par Arrêté municipale N°166/2013 ayant pour rôle : LA MISE A NIVEAU POUR UN DELAI D’UNE ANNEE.
Constat après deux années :
1. Source THINZAR sans clôture ? ni trappe (collecteur du captage à ciel ouvert)
2. Vétusté des réseaux.
3. Dégradations importantes au niveau de la station de pompage et de refoulement.
4. Etat de rouille des mécanismes ferreux des réservoirs.
5. Aucune suite n’est donnée au projet de réalisation du réseau d’AEP, acquis par la DRE.
II-ETAT DES ROUTES ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE :
1. Entretien et réalisation des accotements, réalisation des fossés (caniveaux) et de passage busé et curages des existants du CW11.
2. Revêtement du chemin communal.
3. Aménagement et extension de route de l’école Tighouza 1.
4. Aménagement et achèvement du tronçon de la route reliant Ait Ergane vers Bouira.
Dans ce chapitre nous tenons à préciser :
a- Les chemins communaux selon des informations fournies par le premier responsable de l’APC ont été pris en charge et confiés à une entreprise pour réalisation durant le premier semestre de l’année 2013, malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, rien n’est accompli sans aucune explication convaincante.
b- Une situation d’anarchie est vécue quotidiennement au niveau de notre village à savoir dépôt illégal de toutes sortes de matériaux aux abords des routes, des places publiques et devantures d’édifices publics malgré nos requêtes auprès du premier responsable , la triste anarchie, contrairement à ce que l’on a supposé est amplifiée par une mauvaise prise en charge dudit problème, après constat à multiples reprise par des commissions techniques diligentées pars ses soins .
c- Obturation des ouvrages aux niveaux des chemins communaux au niveau de tout le Village.
d- Inexistence des fossés dans ces mêmes routes ce qui a entraîné leur dégradation totale.
e- Les monuments sont un bien vivant, berceaux de la création, lieux de représentation, symboles de la nation de son histoire, ils n’ont bénéficié d’aucune réhabilitation depuis leur réalisation en 1985 à nos jours. Nous sommes affligés, étant village martyr, de ce traitement que nous qualifions d’atteintes aux symboles de notre Nation et de son Histoire. A cet effet nous avons le regret de constater que lors des célébrations de fêtes nationales les gerbes de fleurs déposées à la mémoire des Martyrs, pourtant payées avec l’argent du contribuable sont envoyées et stockées la veille chez un cafetier du coin pour que des citoyens volontaires le fasse le lendemain en absence de représentants officiels.
f- Inexistence des niches à ordure et non collecte des déchets ménagers, malgré que notre commune bénéficie d’une convention avec le CET Iboudrarene Daira de Beni Yenni au moment où l’APC nous a choisi pour participer au concours du village le plus propre, quelle contradiction dit-on !
g- Réseau d’assainissement à ciel ouvert en pleine agglomération, et même au nivau du CEM qui perdure depuis plus d’une année. Nous avons nous-mêmes accompagnés les services de la commune qui n’ont toujours pas encore honoré leur engagement.
h- Soutènement de place publique avec l’argent des citoyens aux salaires modestes afin d’éviter les risques d’avilissement, bien évidemment, après avoir attendu vainement l’intervention des services de l’APC.
i- Notre village n’a jamais bénéficié de bétonnage des ruelles pourtant bien pris en charge par l’Etat.
j- Parler du foyer de jeunes, nous rappelle les interminables feuilletons d’où le dernier épisode lié au foyer de jeunes et les promesses de la réunion tenue le 13/11/2014 non entamé pour des raisons que nous ignorons à ce jour, et qu’à chaque occasion, nous saisissons l’APC. Une anecdote est née, les premiers épisodes datent de 2007.
k- La gestion de la saison hivernale est des plus catastrophiques pourtant l’Etat déploie les moyens adéquats pour éviter tous risques majeurs tels que stipulés par les lois de la République. Dans ce contexte le premier responsable de la commune a pris des engagements solennels lors de la réunion tenue le 21/11/2013 et mettre fin à toute improvisation. Malheureusement, la nostalgie parfois fait défaut et l’improvisation réapparaît. Ouverture partielle, stockage en dépôt des sels industriels attribués par les services de la DTP de Tizi Ouzou au niveau du parc communal qui n’a pas de soucis, scolarité suspendue,des hameaux entiers restés isolés (Ait Ouelhadj, Talla goula , primaire Tighouza ,Ait ali Oukaci Ait ali mohdh par le stade cours d’écoles et du CEM.
l- Blocage des subventions à l’habitat rural contrairement à ce qui est promis maintes fois, après nos incessantes réclamations. Nous n’osons parler des logements sociaux.
m- Notre village n’a jamais bénéficié des programmes PPDRI.
III-POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
Jadis, notre village bénéficiait d’un bureau de poste qui a amplement contribué à l’amélioration de la vie des citoyens. Il fonctionna normalement jusqu’à la fin de l’année 2003. Il était même équipé d’une ligne de téléphonie fixe. Aujourd’hui, les portes de ce bureau sont fermées pour des raisons que nous ignorons. Toutefois, après plusieurs démarches et réclamations auprès des autorités concernées, la seule et unique réponse que nous avons l’habitude d’entendre est le déficit sécuritaire. Par contre, ce qui est une certitude pour nous, c’est que les raisons invoquées ne semblent pas justifier cette fermeture. Nous croyons donc pouvoir dire que cette décision pèse lourdement sur nos concitoyens qui ne cessent de frôler les misères de toutes sortes.
Il est nécessaire de rappeler qu’au moment où un projet de réhabilitation de ce bureau est lancé par la DTP (Direction Territoriale des Postes avis d’appel d’offres N°1/2010) la commune a dépêché des commissions pour l’élaboration de fiches techniques au lieu de contribuer à la concrétisation de la réalisation. Il est important de signaler aussi l’engagement du premier responsable de la commune tenu le 13/11/2014 devant le représentant d’Algérie Poste qui déclarait prendre en charge la rénovation de cette structure dans le cadre du budget communal avant la fin du mois de novembre au plus tard le début du mois de décembre. Apres un rappel, ce responsable par courrier N° 230/2015 en date du 26/01/2015, nous a signifié que « la rénovation du bureau de poste a été proposée dans le cadre des PCD programme complémentaire année 2014 ». Ceci dit : la réouverture de ce bureau est renvoyée …
IV- SANTE PUBLIQUE
1. Médicalisation de l’unité de soins.
2. Fauteuil dentaire
3. Equipement et mise en service du dispensaire Tighouza réceptionnée depuis longtemps.
4. Construction en élévation d’un logement d’astreinte au niveau de l’unité de soins Tighouza
5. Achèvement et réception du dispensaire Tinessouine pour assurer sa mise en service.
V-EDUCATION
Nos concitoyens s’attendent à voir les écoles de leur village évoluer au rythme des grandes évolutions engagées par le gouvernement sur le plan socio-pédagogique, qui en toute logique contiennent des éléments concrets de réponses aux nombreuses préoccupations des élèves et de leurs parents. Notre village dispose de trois (03) écoles primaires et d’un CEM et nos lycéens étudient au lycée du chef lieu de la Daïra de Ouadhias.
Sur le plan pédagogique, nos écoles enregistrent des taux de réussite faibles malgré les efforts fournis par la communauté villageoise afin de subvenir à la scolarité des élèves notamment avec la bibliothèque réalisée et prise en charge par des citoyens volontaires. Malheureusement des résultats trop faible et inquiétant sont obtenus depuis des années par les élèves, ce qui a laissé les autorités locales en toute quiétude et tranquillité. Sur le plan social, la prise en charge de nos écoles est précaire, à savoir :
a- Retard de prise en charge, au début de chaque année, des moyens de transport scolaire ce qui alourdit la facture pour les parents qui déboursent 100 DA par jour et par élève uniquement frais de transport. et perturbe la scolarité de leurs enfants
b- Mauvaise prise en charge des cantines scolaires avec des menus dérisoires, à titre de rappel, l’intervention du comité de village et des âmes charitables qui ont contribué à l’achat de bouteilles de gaz butane qui se faisait rare au niveau des écoles primaires au début de l’année scolaire 2013/2014 suite à l’absence des concernés.
c- Le moyen de chauffage en manque flagrant dans cette zone juchée à plus de 1200 m d’altitude où la saison hivernale est des plus rudes.
d- Des infiltrations des eaux pluviales au niveau de salles au niveau du CEM.
e- Assainissement à ciel ouvert juste à coté du CEM malgré nos incessantes réclamations aux autorités locales depuis plus d’une année.
f- Accès impraticables vers l’école primaire Tighouza I.
g- Non réalisation de terrain en matico promis et acquis au profit de l’école Tighouza II par l’APC.
h- Instabilité du personnel pédagogique pour des raisons multiples.
L’APC est régulièrement et légitimement alertée de façon officielle par nos soins déplorant et dénonçant sa démission devant ses missions de prise en charge des préoccupations des citoyens et faire preuve d’audace en mettant fin aux tergiversations, à toute forme de léthargie et d’établir un contrat de performance en vue de résorber le retard considérable que connaît notre commune en général et notre village en particulie, de préciser les objectifs et fixer les échéances du lancement des projets ainsi que leur achèvements. Le défi du développement est à ce prix et non pas à des pratiques des plus sectaires et revanchardes.
En effet lorsque il y a une volonté d’entreprendre, les moyens suivent d’autant plus notre village recèlent d’un potentiel humain que d’aucuns nous envient. A l’inverse, les résultats peuvent être mitigés quand la volonté, la disponibilité et la rigueur font défaut
Nous invitons nos concitoyens à faire preuve de vigilance, de sérénité de clairvoyance et de déjouer toutes situations d’ambiguïtés voulu et imposé.
Les hommes font l’Histoire et l’Histoire juge les hommes.
SALUTATIONS FRATERNELLES
Ait Ergane le : 01/02/2015
Le Président