Dans une déclaration signée au nom du Gouvernement qu’il préside, M. Mehenni a indiqué que le procès qui lui est intenté le 09/02/2011 est « un montage politico-judiciaire pour abattre le leader charismatique qu’il est devenu malgré lui ». L’Anavad l’a assuré de son « soutien total » et appelle l’opinion et l’ensemble des organisations internationales des Droits Humains à se mobiliser en sa faveur.

« En luttant en tant qu’intellectuel, pour le droit à l’existence et au respect de l’identité mozabite, il est devenu la cible de la répression », relève le président du Gouvernement qui a souligné que le peuple M’zab vivant en plein désert (Ghardaïa), entre le pétrole de Hassi Messaoud et le gaz de Hassi R’mel, est l’objet de « persécutions et d’agressions pour le chasser de son territoire historique depuis au moins 1987 ». L’une des dernières illustrations, précise encore le président de l’Anavad, sont les événements de Berriane (Mai 2008-février 2009).

« Berbères et hétérodoxes musulmans (Ibadites), ils sont, comme les Kabyles, les Chaouis, les Chenouis, les Gouraris ou les Touaregs, stigmatisés pour ce qu’ils sont autant par le pouvoir que ses relais, » ajoute le communiqué.

« Constitués essentiellement de paisibles commerçants et de dynamiques entrepreneurs, les Mozabites étaient l’une des rares communautés qui avaient refusé de condamner la Kabylie lors du Printemps berbère de 1980 », a rappelé M. Mehenni.

Kamel Eddine Fekhar est l’une des figures les plus en vue dans le Pays des M’zab. Cadre du FFS, il a fait l’objet de plusieurs arrestations et emprisonnements.

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SIWEL 061520 FEV 11