PARIS (SIWEL) — Un militaire en patrouille Vigipirate a été agressé ce samedi à l’arme blanche à La Défense faisant craindre aux autorités françaises un acte délibéré de nature terroriste. Cette agression intervient trois jours après le meurtre mercredi à Londres d’un soldat britannique par deux islamistes radicaux. Il n’y a pour l’instant pas de liens établis entre les deux agressions mais le procureur de Nanterre a indiqué à l’AFP que le parquet antiterroriste de Paris s’était saisi de l’affaire.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur était grand, environ 1 mètre 90, il portait une barbe, un pull et un pantalon noirs. Selon le procureur de Nanterre, Robert Gelli, interrogé par l’AFP, le militaire a été frappé par derrière par cet homme qui lui a porté un coup au niveau de la nuque. Le procureur a évoqué «une arme blanche», sans préciser s’il s’agissait d’un couteau ou d’un cutter. L’agresseur «est parti sans dire un mot», a précisé à la presse le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre-André Peynel.
«A ce stade», aucun lien n’est établi avec le meurtre à Londres d’un soldat britannique, mais «nous devons regarder toutes les hypothèses», a déclaré le président François Hollande, interrogé à Addis Abeba.
Il est à rappeler que cette agression intervient après le meurtre mercredi à Londres d’un soldat britannique par deux islamistes radicaux et également après les deux attentats qui ont touché les intérêts français à Agadez et Arlit, en plein pays touareg, et ou Areva exploite le précieux uranium.
Source AFP,
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SIWEL 260004 MAI 13