FREHA (SIWEL) — La localité de Fréha distante de 20 km à l’est de Tizi-Ouzou vit aujourd’hui mardi depuis la matinée au rythme des émeutes qui rappellent le soulèvement du printemps noir 2001.
Toutes les routes menant à cette localité ont été fermées. Les émeutiers reprochent aux militaires des « dépassements fréquents ». Il faut souligner que la caserne de l’ANP est située au centre ville de Fréha. Hier lundi, elle a fait objet d’attaques par différents projectiles de la part des jeunes en colère.
La Kabylie s’était soulevée au printemps 2001 contre les forces de la gendarmerie. La répression suivant la protestation a coûté la vie à plus de 120 personnes. Ces derniers mois, ce sont les militaires qui sont pointés du doigt.
C’est la troisième fois en quatre mois que des éléments de l’armée algérienne tuent des citoyens en Kabylie. Le 15 août dernier, Siwel avait rapporté qu’un garde communal qui assurait la surveillance d’une antenne de la télévision algérienne sur les hauteurs de l’Akfadou à 50 Km du chef-lieu de Bejaia avait été tué. Le 26 avril, Dial Moustapha, un ouvrier de 42 ans, père de 4 enfants, a été tué dans la région d’Azazga par des militaires alors qu’il travaillait dans une maison lors du passage du convoi militaire.
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