ALGER (SIWEL) — « La corruption, la violence, la répression et l’intimidation constituent les points cardinaux du programme du régime algérien qui à l’image de tous les régimes coloniaux, s’acharne contre la culture qu’il considère, et à juste titre, comme un des éléments décisifs entraînant la chute des régimes illégitimes », estime le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), dans une déclaration de soutien aux grévistes de la faim de l’ Institut supérieur des métiers des arts du spectacle.
Les services de Khalida Toumi, rappelle le MAK, « s’attaquent aux futurs artistes en tentant de les museler et en leur ôtant toute liberté de création, synonyme d’une société qui évolue ». En parfaite exécutante des basses besognes du clan d’Oudjda, Khalida Toumi, avec le zèle qui caractérise les kabyles de service, souligne le MAK « emboîtant le pas à son homologue Ouyahia, se montre plus royaliste que le roi en accomplissant la mission infâme de réprimer et de renvoyer, en toute illégalité, les étudiants du seul institut spécialisé en arts dramatiques en Algérie. Cette attitude scélérate nous renseigne, si besoin est, sur les dessins obscurantistes du régime algérien à travers sa politique anti-culturelle qui n’a d’autre but que d’asservir les peuples d’Algérie à travers une dépersonnalisation active, entamée par la colonisation française ».
Le MAK qui élève la culture au rang des premiers besoins de l’Homme, condamne cette atteinte à la dignité des étudiants, apporte son soutien indéfectible aux grévistes de la faim et indexe les instances internationales qui demeurent inertes face à l’un des régimes les plus corrompus, racistes et dictatoriaux de la planète.
aai
SIWEL 03 1352 MARS13