ORAN (SIWEL) — Le drapeau palestinien a été jugé pertinent pour rendre hommage à Hocine Ait Ahmed lors d’un rassemblement organisé mercredi après-midi à Oran par la Ligue algérienne des droits de l’homme et encadré par l’association des jeunes intellectuels sur la place du 1er Novembre (ex-place d’Armes). Enième provocation ?
S’en est suivi un reccueillement après la lecture de la sourate "Fatiha" et l’hymne national algérien.
L’on pourrait presque croire que ces maladresses répétées serait un reproche au chef de l’OS, Hocine Ait Ahmed, à la tête d’un commondo, avait réalisé un certain 05 avril 1949, un casse à la Grande Poste d’Oran dont le butin (3.178.000 francs) aura servi pour financer les activités de l’Organisation Spéciale et l’achat des armes nécessaires pour préparer le déclenchement de la révolution.
Il serait de bon aloi de rappeler à ces algériens "wantoutristes" qui démarrent au quart de tour lorsqu’il s’agit de Gaza pour laisser leur antisémitisme notoire exploser et qui tournent le dos par exemple dans le cas des récents massacres dont sont victimes les Mozabites de Ghardaïa… que Hocine Ait Ahmed, en humaniste averti, avait notamment déclaré dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble, organe de l’Association culturelle d’éducation populaire :
« Chasser les pieds-noirs a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale. »
« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les pieds-noirs et leur dynamisme – je dis bien les pieds-noirs et non les Français -, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »
wbw
SIWEL 312122 DEC 15