TURKINE (SIWEL) — Le 30 mai 2013, il y a une année, jour pour jour, le jeune militant kabyle Samir Taroudjit est décédé à la suite d’une très longue hospitalisation après avoir subi les pires horreurs de la part des gendarmes algériens dans les locaux même de la gendarmerie de Tichy. Une année après sa mort, le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) a tenu à honorer la mémoire de ce jeune kabyle et une délégation composée de plusieurs responsables des coordination d’Aouqas , de Tizi n Berber et de Melbou, à leur tête Mouloud Mebarki, s’est déplacée au village de Turkine pour se recueillir sur la tombe du jeune Samir Taroudjit.
Pour rappel, le jeune Samir Taroudjit, issu du aârch des Aït-Melloul, était du village de Turkine, dans la commune de Tichy. Né le 6 septembre 1981, il est décédé le 30 mai 2013 à l’Age de 32 ans des suites des traitement inhumains que lui ont fait subir les gendarmes algériens dans les locaux même de la gendarmerie de Tichy, au cours du printemps noir de 2001. Il avait failli mourir le jour même de sa sauvage agression par les gendarmes avant d’être hospitalisé pour de longues années mais il ne réussira jamais à se relever du traitement inhumain que lui ont fait subir les gendarmes algériens, trainant tout au long des dix dernières années de sa vie une maladie qui finira par l’emporter après d’incessantes hospitalisations.
Le MAK a tenu à être présent auprès de la famille du jeune homme pour que nul n’oublie le martyr de la jeunesse kabyle face à un Etat qui n’a pas hésité à sortir son arsenal de guerre contre les enfants de Kabylie, pour que le sort macabre des jeunes de Kabylie ne soit pas oublié et que la mort des victimes du printemps noir ne soit pas effacé.
Au cours de son intervention sur la tombe de son fils, fauché à la fleur de l’âge, le père de Samir a tenu à remercier le MAK pour sa présence et son soutien. Il n’a pas manqué non plus de rappeler le rôle des criminels de la gendarmerie algérienne dans la mort de son fils et a dénoncé le pouvoir algérien, responsable de sa tragédie famille comme de la tragédie de beaucoup de familles kabyles.
Le jeune Akli, de Tizi N berber, a tenu à marquer cette commémoration en récitant un poème en hommage à Samir Taroudjit dans lequel il a mis en exergue ses qualités humaines et son engagement pour cette Kabylie qu’il aimait tant
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