TIZI-OUZOU (SIWEL) — Nabila Djahnine n’avait que 30 ans lorsqu’elle a été assassinée par les islamistes algériens, à Tizi-Ouzou, le 15 février 1995. Depuis, l’amnistie de la « concorde civile » de Bouteflika a accordé l’impunité aux terroristes de la décennie noire sous l’ère de la réconciliation des islamistes avec leurs géniteurs sur le dos de leurs victimes communes.
Nabila Djahnine présidait l’association "Thighri n tmetut" (Cri de femme), une association qui tentait de libérer les femmes de la prison dans laquelle les avaient enfermées le code de la famille de l’état algérien en leur offrant la possibilité d’avoir des activités dans les espaces publics. Elle avait également milité dans le Mouvement culturel Berbère (MCB). Son association activait dans plusieurs villages du département de Tizi-Ouzou en Kabylie.
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