TEL-AVIV-JAFFA (SIWEL) — Israël craint que la prise du pouvoir en Égypte par les frères musulmans remette en cause sa stabilité ainsi que le traité de paix signé avec Le Caire.

 

Israël dans le wait and see face aux événements en Égypte
Avant que les évènements ne soient généralisés à toute l’Égypte ce vendredi durant ce « Jour de colère », Hanan Greenberg, responsable de la sécurité en Israël avait déclaré qu’« une prise de pouvoir par des extrémistes en Égypte mettrait Israël dans une position complètement différente ». Il fait remarquer que le traité de paix signé avec l’Égypte constitue un atout stratégique important qui permet notamment à Tsahal de se concentrer sur d’autres zones « tampons », dont le Liban, notamment.

Vendredi soir alors que les protestations contre le régime du président Moubarak étaient à leur paroxysme, un représentant du ministère de la Défense dont Ehoud Barak a la responsabilité a avancé qu’« un changement de gouvernement en Égypte pourrait conduire à une révolution dans la doctrine sécuritaire d’Israël ».

La source du ministère de la Défense a déclaré encore que « Tsahal devrait mobiliser des ressources importantes afin de se concentrer sur le front égyptien ».

Le souci immédiat d’Israël est de voir une éventuelle évolution à la frontière entre l’Égypte et Gaza, où les forces égyptiennes sont stationnées.

L’autre préoccupation exprimée par le ministère de la Défense israélien : « La nature de la composition de l’armée égyptienne qui est une armée de l’“Ouest”, armée à la pointe largement soutenue par les États-Unis ».

Ces commentaires ont été prononcés avant l’escalade des émeutes de vendredi et avant que le premier ministre Benjamin Netanyahu n’ait demandé à ses ministres de s’abstenir de commenter la situation égyptienne.

btj/wbw
SIWEL 292357 JAN 11

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