CHRONIQUE (SIWEL) —Excellente nouvelle pour les Kurdes que l’annonce officielle israélienne de soutien au référendum d’autodétermination pour l’Indépendance du Kurdistan.
Benjamin Netanyahou s’est exprimé au nom de son gouvernement. Et pour la première fois, Israël se démarque de l’attentisme américain, soucieux de préserver ses intérêts irakiens.
Attentisme ne signifie pas opposition à ce principe référendaire, mais Washington ne veut pas froisser son allié encombrant, qu’est la Turquie, par qui arrivent tous les maux vis-à-vis du Peuple Kurde, oppressé par elle, depuis belle lurette.
Membre de l’Otan, Ankara semble influencer ses alliés occidentaux, et Poutine qui a fait échouer le renversement d’Erdogan, dans sa démarche d’isolement du dossier Kurde. Tant du côté du Kurdistan irakien, que des combattants du PKK, organisation classée, par eux, comme « terroriste ». D’ailleurs, M. Netanyahou a la même position sur le PKK, en opposition de sa hiérarchie militaire, pour qui cette organisation ne peut pas être considérée comme « terroriste » !
Dans le premier cas, la position politique de Benyamin Netanyahou est positive sur le plan du principe du référendum et l’établissement d’un État Kurde indépendant. De ce point de vue, Israël accélère son expression, plus vite et plus claire que Washington. Tant mieux, pour la question Kurde.
Dans un second cas, le PM israélien fait une concession aux Américains, occidentaux et bien sûr à Ankara, pour ce qui est du PKK, contrairement, et c’est important, aux prises de position clairement identifiées de ses cadres militaires, qui apportent leur soutien visible au PKK : il me semble que les Kabyles souverainistes combinent les deux attitudes.
Mas Atcheba
SIWEL 181917 Sep 17 UTC