ALGER (SIWEL) — Demain, 4 avril 2013, est la Journée internationale contre les mines antipersonnelles. Or, cinq décennies après l’Indépendance de l’Algérie, les mines antipersonnelles laissées par le colonialisme français continuent à faire des victimes. Ce n’est pas pour autant que la France officielle accepte de délivrer les plans des mines disséminées le long des frontières..

 

Journée internationale contre les mines antipersonnelles : 50 ans après l'indépendance de l'Algérie, les mines antipersonnelles françaises toujours opérationnelles...
Les chiffres officiels algériens dénombrent 11 millions de mines disséminées par l’armée française le long des frontières est-ouest de l’Algérie. Un ancien officier de l’Armée algérienne, M. Messaoud Adimi, a affirmé, lors du forum d’El Moudjahid (organisé par le journal d’Etat du même nom), que « l’armée algérienne a détruit plus de 8 millions de mines ». On peut donc déduire que plus de 3 millions d’autres engins explosifs restent disséminés dans plusieurs régions du pays, essentiellement le long des lignes Maurice et Challe où des mines ont été disséminées, dès 1957, afin d’isoler les maquis de l’ALN et les priver des armes en provenance du Maroc et de la Tunisie.

50 ans après l’indépendance, ces mines continuent de faire des victimes et la France officielle ne livre toujours pas les plans des mines disséminées. En effet, M. Adimi, officier de l’armée algérienne, a affirmé que la France a « toujours refusé de donner les plans où les mines étaient disséminées ». Selon les conférenciers, les mines laissées par la France coloniale ont touché 6 792 personnes, dont 3 255 décédées et 3 542 amputées.

Un des conférenciers, Mohamed Djaoudi, a précisé que même les bombes artisanales fabriquées par terroristes de la décennie noire représentent un danger pour la population.

aai/zp
SIWEL 031704 AVR 13

Laisser un commentaire