KABYLIE (SIWEL) — A en croire une source bien informée, les services de sécurité ont, au lieu de lutter contre la criminalité et le banditisme qui affectent les villes et villages de Kabylie, installé des brigades spéciales pour mater les non-jeûneurs. Ces brigades opéreront dans les localités où on soupçonne qu’il y a des non jeûneurs.
A en croire une source bien informée les services de sécurité ont, au lieu de lutter contre la criminalité et le banditisme qui affectent les villes et villages de Kabylie, installé des brigades spéciales pour mater les non-jeûneurs. Ces brigades opéreront dans les localités où on soupçonne qu’il y a des non jeûneurs. Une pratique révolue qui porte gravement atteinte à la liberté de culte. Des régions de Kabylie sont repérées puis ciblées par ces brigades d’un autre âge. Des actions de persécution sont programmées à Bgayet, Tizi Wezzu et Tubirett. Les relais du régime auraient déjà bel et bien communiqué une liste des villages où l’on peut trouver des non jeûneurs, affirme notre source. La Kabylie fait souvent face à ce genre de répression commandée des plus haute sphère du régime algérien. Par le passé bien des jeunes furent condamnés par les tribunaux algériens pour non observation du jeûne. Rappelons-nous le cas des 12 personnes interpellées à Ighzer Amoqran.
Ils ont été jugés par le tribunal d’Akbou pour « dénigrement et non respect des préceptes de l’islam. ». Les douze mis en cause ont été interpellés lors d’une descente de la police dans un fast-food. Deux autres mains-d’œuvre ont été relaxés après avoir été jugés par le tribunal de Michelet car ils ont été surpris par des policiers en train de manger une pitance dans un chantier, un acte qui a été dénoncé par les organisations de défense des droits de l’Homme en Kabylie ou la police continue de traquer les non-jeûneurs.
FD/tamurt
SIWEL 11 1206 JUIL 13