KABYLIE (SIWEL) — L’antikabylisme primaire est érigé en programme par les autorités algériennes : terrorisation acharnée du maquis kabyle, démentellement systématique du tissu économique kabyle, campagnes méthodiques d’arabisation et d’islamisation de la société kabyle… sont le lot quotidien des citoyens de Kabylie.
Depuis 2005, date à laquelle la rue kabyle situe approximativement l’apparition de cette pratique crapuleuse, pas moins de 71 personnes ont été victimes d’enlèvements en Kabylie.
Depuis 2009, plus de 70 grands industriels ont décidé de quitter la région de Tizi Ouzou, pour ne citer qu’elle en Kabylie; l’exemple le plus éloquent étant cette imprimerie de Tizi Ouzou de 300 salariés et dont le patron a récemment décidé de mettre la clé sous le paillasson car son fils a fait l’objet d’un kidnapping.
Les entrepreneurs en Kabylie craignent désormais pour leur vie et celles de leurs proches. De crainte de faire l’objet de kidnappings, ils ont ainsi décidé de délocaliser leurs activités pour s’installer ailleurs en Algérie qu’en Kabylie.
Avec plusieurs milliers d’éléments des forces de sécurité algériennes (policiers, gendarmes et militaires), la Kabylie demeure pourtant la région la plus quadrillées d’Algérie.
wbw
SIWEL 231147 OCT 12