AOKAS (SIWEL) — Kahina Mahouast affirme aimer la cuisine et tout ce qui est en rapport avec les gâteaux. « Travailler dans ce domaine me procure un bien être, un apaisement voire du soulagement. Ça me permet d’éviter le stress et l’ennui du quotidien. C’est mon échappatoire ! », a-t-elle dit.
Comment a-t-elle eu l’idée de préparer des gâteaux à base de farine de caroube et quelle était la réaction des consommateurs ? « La première fois que j’ai essayé de travailler sur un gâteau à base de poudre de caroube cela m’a paru comme un défi, non pas uniquement pour sa préparation mais surtout pour les avis des consommateurs. La première question que je me suis posée était de savoir comment inclure la caroube dans les gâteaux et est ce qu’on peut en sortir un autre goût que celui de l’ordinaire ? Est ce qu’on peut faire aimer le caroubier à partir du gâteau ? J’ai tracé deux objectifs ; d’abord faire découvrir le caroubier et son importance dans la confiserie et ensuite leur faire aimer ce produit pour son goût et son odeur. Sans l’invitation et le soutien de l’association "Cap Vert Aokas", notamment mon frère Nadir, je ne serais pas arrivée à mon but. L’accueil était chaleureux et le gâteau a eu un succès extraordinaire », s’est-elle félicitée.
Elle a ajouté que « la curiosité a été telle que les invités me submergeaient de questions ! La caroube, ce fruit qui tend à disparaître de nos plats et même de notre langage quotidien mérite sa réintégration comme le font beaucoup de pays de la Méditerranée », a-t-elle souligné remerciant cette association qui a « ressuscité l’importance de cet arbre pris dans son isolement », et promettant d’autres modèles et recettes à base de la caroube », dit-t-elle.
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SIWEL 41423 JAN 11