MONTRÉAL (SIWEL) — Son roman, « Allah au pays des enfants perdus », n’est pas encore publié, l’artiste-écrivain Karim Akouche est déjà ciblé par des menaces et les intimidations ont déjà commencé.

 

Karim Akouche, artiste-écrivain : « je commence déjà à recevoir des intimidations… »
« Le livre n’est pas encore sorti, je commence déjà à recevoir des intimidations, pour ne pas dire des menaces… ». Ces propos sont de l’écrivain, dramaturge et poète kabyle, expatrié à Montréal, Karim Akouche qui s’apprête à mettre en librairie son nouveau roman « Allah au pays des enfants perdus ».

Le livre paraîtra le 6 octobre prochain et déjà la menace et l’intimidation pèsent sur Akouche qui ne dit pas toutefois d’où elles viennent. Peu importe, une menace est déjà un grave acte d’intolérance ? S’agit-il à cause du titre ? Du nom d’Allah ? Du contenu ?

« Allah au pays des enfants perdus », qui paraîtra chez « Les Éditions Dialogue Nord-Sud » est un roman qui parle sans tabous sur l’Algérie d’aujourd’hui. Dans la présentation de son roman, l’auteur écrit « Voici un roman-réquisitoire montrant le vrai visage de l’Algérie qui, cinquante ans après l’indépendance, est gangrenée par l’islamisme et la corruption.

L’auteur n’a pas peur des mots, brise les tabous, s’attaque à la bien-pensance et transgresse les interdits. Comme dans une pièce de Shakespeare, il mêle la comédie à la tragédie, le rire au sérieux, le rêve au désespoir. Il dépeint les destins d’êtres attachants qui cherchent à quitter un pays absurde.

Ce livre est écrit dans un style incisif qui invite le lecteur à une plongée dans un univers à la fois poétique et kafkaïen." Allah au pays des enfants perdus" est un roman libérateur qui rend justice à la jeunesse désemparée, oubliée par les politiques, les médias et le temps qui passe.

Allah au pays des enfants perdus, Karim Akouche, (Éditions Dialogue Nord-Sud, 204 pages) sera donc lancé officiellement le 6 octobre 2012, à 14h00, à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, sise au 82, rue Sherbrooke Ouest (métro Place des Arts). Karim Akouche, est célèbre par sa pièce théâtrale « Qui viendra fleurir ma tombe ? ».

Cette pièce est un cri d’amour adressé au peuple kabyle et à tous ceux qui survivent à la marge de l’histoire, surtout ceux qui viennent. C’est aussi un chant à thèses qui permet de rompre avec les civilisations artificielles et de faire appel aux sources profondes de l’Homme.

« Qui viendra fleurir ma tombe ? » est un chant épique, parfois tragique, souvent lyrique, un chant puissant « à thèse » qui « permet de rompre… avec la civilisation artificielle et de faire appel aux forces profondes de l’Homme. »

aai/tamurt
SIWEL 141450 SEP 12

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