ALGER (SIWEL) — le président de la coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC progouvernemental), Khaled Bounedjma, a qualifié les initiateurs de la marche populaire prévue le 12 février à Alger de « bandits. »
Dans une conférence de presse tenue samedi à Alger, Bounedjma a indiqué que les initiateurs de la marche à laquelle ont appelé des partis et organisations de la société civile regroupés dans la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » sont « des bandits et des manipulateurs. »
Il a également reproché aux autorités le fait de ne pas avoir procédé à la restriction de leurs activités.
« La jeunesse ne marchera pas avec vous ! » a lancé Bounedjma à l’endroit de cette coordination qu’il accuse de vouloir « déstabiliser l’Algérie » à la manière égyptienne. Or, dit-il, l’Algérie n’est pas l’Égypte. Il a soutenu la décision du gouvernement prise depuis juillet 2001 d’interdire toute manifestation dans la capitale Alger.
« La jeunesse ne marchera pas avec vous ! » a lancé Bounedjma à l’endroit de cette coordination qu’il accuse de vouloir « déstabiliser l’Algérie » à la manière égyptienne. Or, dit-il, l’Algérie n’est pas l’Égypte. Il a soutenu la décision du gouvernement prise depuis juillet 2001 d’interdire toute manifestation dans la capitale Alger.
Khaled Bounedjma qui avait appelé il y a de cela une dizaine de jours à la levée de l’état d’urgence a changé d’avis pour dire que sa levée ne servira pas le peuple. « Le président Bouteflika vient de lever l’état d’urgence. Qui va maintenant protéger le citoyen du terrorisme? », s’est-il demandé.
La marche populaire à laquelle a appelé une coordination formée par des partis politiques, des syndicats et des défenseurs des droits de l’homme n’a pas encore reçu de réponse du ministère de l’Intérieur. Depuis la marche du mouvement des Aârchs de Kabylie à Alger qui avait réuni environ deux millions de personnes le 14 juin 2001 aucune marche n’a été officiellement autorisée dans la capitale.
ysn
SIWEL 051700 FEV 11