KIDAL (SIWEL) — C’est aujourd’hui que la France, sous couvert de la Minusma, veut remettre le Gouvernorat et la Radio de Kidal à l’arme malienne ; une armée experte en exaction sur les vieillards, en viol sur les femmes et en assassinat ethnique. La France parjure, la France qui ment et se joue des victimes d’une Histoire qu’elle leur a imposé par la force au lendemain des prétendues indépendances africaines. La France qui s’accommode des islamistes terroristes qu’elle réhabilite au détriment des indépendantistes touaregs s’apprête à livrer sa dernière bataille pour remettre la vie des azawadiens entre les mains de criminels. La France a trompé le peuple de l’Azawad et le MNLA.
La trahison de la France ne date certes pas d’aujourd’hui mais elle se fait désormais au grand jour et ne s’encombre plus de ses soi-disant principes de droits de l’homme. Aujourd’hui la France, mille fois parjure, déclare la guerre aux droits de l’homme et au droit du peuple touareg à vivre dans la paix et la sécurité. Quelle honte pour la France, elle ne sera jamais tombée si bas que sous le règne de ce gouvernement socialiste, digne successeur de celui qui avait voté les pouvoirs spéciaux, c’est-à-dire la légalisation de la torture, durant la guerre d’Algérie.
Aujourd’hui, après avoir abusé du MNLA et du peuple touareg, la France compte passer à l’action pour régler définitivement la question de l’Azawad à la façon malienne. Les forces de Serval et celle de la MINUSMA contrôlées par Paris ont déjà réprimé une manifestation de femmes à Kidal. Demain, la France va-t-elle faire usage de ses armes contre le peuple de l’Azawad ? « Chiche ! Qu’elle le fasse donc disent les femmes de Kidal ». « Nous préférons mille fois mourir sous les balles que d’êtres achevées à la machette comme des bêtes sauvages, après avoir été violées, torturées, massacrées ». Les femmes et les jeunes de Kidal manifestent depuis 3 jours à Kidal. Tous refusent la reddition, même si le MNLA a cédé au chantage des forces armées françaises. Même les combattants du MNLA, dans leur grande majorité refusent la décision politique du MNLA.
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SIWEL 140135 NOV 13