KIDAL (SIWEL) — Vendredi, par la voix de son vice-président, Mahamadou Djeri Maïga, le MNLA a annoncé qu’il reprenait les armes contre l’armée malienne, après la sanglante répression des femmes de Kidal par les soldats maliens. « Là où on trouvera l’armée malienne, on lancera l’assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées. Ce qui s’est passé est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre », a affirmé Mahamadou Djeri Maïga.
Mahamadou Djari Maiga réfute les arguments du Mali et prévient : "Les forces de l’Azawad feront payer à l’armée malienne son irresponsabilité après son forfait de jeudi", a t-il déclaré. "On ne parle plus de cantonnement. Maintenant que le feu est ouvert, on verra qui est qui. Partout où on a des troupes sur le territoire de l’Azawad, on les appellera à se mobiliser", a-t-il poursuivi.
Après 18 mois de crise politico-militaire et l’intervention des forces françaises dans l’Azawad, le MNLA avait signé le 18 juin à Ouagadougou un cessez-le-feu avec Bamako visant à permettre l’organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal et mettre en place des négociation pour un statut juridique de l’Azawad.
Le forcing international qui consiste à faire cohabiter de force des peuples en donnant le droit de vie ou de mort à l’une sur l’autre ne pouvait pas durer. Le déclenchement de l’opération Serval a permis aux soldats maliens de se redéployer dans l’Azawad dans le sillage des soldats français venus aider le Mali a reconquérir un territoire qui ne leur a jamais appartenu avant que la France n’établisse des frontière artificielle tracée à la règle selon ses propres besoins. Les soldats maliens ont profité de la présence française venue garantir l’intégrité territoriale du Mali pour reprendre leur activité d’épuration ethnique. Ils ont commis des centaines d’exécutions arbitraire envers le touaregs et les maures.
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SIWEL 300245 NOV 13