TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le régime algérien est plus que jamais isolé sur le plan régional après la chute des dictateurs libyen Mouammar Kadhafi et tunisien Zin El Abidine Ben Ali.
A l’ouest le Maroc déjà en rupture depuis longtemps avec l’affaire du Sahara, à l’est la Tunisie et la Libye et au sud le Mali dont la crise a été alimentée par les épisodes des otages d’Al Qaïda. Tous ces pays sont en crise avec Alger, a-t-il dit.
« Le régime algérien dont le silence face à la répression en Tunisie et le soutien supposé aux troupes de Kadhafi aura à traverser les plus dures phases de son histoire. Jamais le pays n’a été confronté à un tel isolement. »
D’ors et déjà, des responsables du CNT libyen ont affirmé soutenir toute révolte contre le régime de Bouteflika. Les réformes annoncées par le roi du Maroc Mohamed VI notamment en officialisant la langue berbère à côté de l’arabe tend à compliquer la position du régime algérien hostile à cette revendication.
Pour la Tunisie, c’est le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabou, qui affirmait qu’Alger avait menacé le nouveau pouvoir tunisien d’ouvrir ses frontières avec le Maroc en cas de démarche de démocratisation du pays après la chute de Ben Ali.
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