TALA HAMZA (SIWEL) — Ce projet de développement de la mine de zinc d’Amizour ne peut se concrétiser qu’avec un arbitrage international alors que les responsables d’Alger auraient pu éviter cette procédure humiliante.

 

L'arbitrage international pour le lancement du projet de zinc d'Amizour
Après avoir attendu vainement, depuis trois années, l’aval des autorités algériennes pour le lancement du projet d’exploitation du zinc d’Amizour, situé à une vingtaine de kilomètres de Vgayet, la société australienne Terramin, actionnaire à 65 % dans la joint-venture créée avec ses partenaires algériens, a lancé une procédure d’arbitrage international pour faire aboutir ses revendications.

Ayant prévu un investissement de 300 millions de dollars dans le gisement zincifère d’Amizour, cette société a été confrontée au blocage des pouvoirs publics.
Ce gisement, évalué à près de 70 millions de tonnes avec des teneurs de 5% de zinc et 1 % de plomb, est l’un des plus importants à l’échelle planétaire. Sa mise en production prévoit le traitement de deux millions de tonnes de minerais annuellement dont un huitième de zinc et plomb concentrés.

Ce projet de développement de la mine de zinc d’Amizour ne peut se concrétiser qu’avec un arbitrage international alors que les responsables d’Alger auraient pu éviter cette procédure humiliante. Bon bref, ceci aurait pu se faire si c’était un projet à développer dans une région autre que celle de la Kabylie.

Siwel avec Tamurt

Laisser un commentaire