Le 20 mars sera jugé un jeune chaoui pour outrage au président algérien

BATNA (SIWEL) — Ridha est le  président-fondateur de l’association « Tamazgha-Aurès » à Ain Djasser (Batna). Il est activiste pour la culture et militant engagé pour  la défense des droits de l’homme

En Aout 2016, il a été auditionné par la police qui lui reproche ses publications sur les réseaux sociaux. Présenté au juge d’instruction en janvier 2017, il a été inculpé pour outrage à l’égard du président de la république algérienne ainsi qu’aux corps constitués, il devra se présenter ce 20 mars 2017 devant le  tribunal correctionnel pour y être jugé.

Les poursuites contre Ridha BELGASMI s’inscrivent dans une longue série de poursuites judiciaires enregistrées à l’égard des militants de la culture autochtone, journalistes, défenseurs des droits de l’homme ou toute personne réclamant le droit à la liberté d’expression et d’opinion en Algérie, pays qui bafoue allégrement ses propres lois constitutionnels qui garantissent, sur le papier, les libertés fondamentales par l’article 38 de sa constitution qui prévoit que « Les libertés fondamentales et les droits de l’homme et du citoyen sont garantis » et l’article suivant, L’article 39 qui précise  que « La défense individuelle ou associative des droits fondamentaux de l’homme et des libertés individuelles et collectives est garantie ». Quant  à l’article 48 il prévoit expressément que « Les libertés d’expression, d’association et de réunion sont garanties au citoyen ».

Les chaouis et les militants des droits de l’homme sont priés d’apporter leur soutien franc et sans équivoque à ce jeune chaoui le jour de son procès au tribunal de Seriana (Batna) en s’y rendant massivement au tribunal de cette ville  ce 20 mars prochain

Il est à rappeler de Ridha Belgacemi est défendu par l’avocat Maitre Kouceila Zerguine  qui a défendu, encore, récemment les prénoms amazighs refusés par l’administration algérienne.

YC
SIWEL 051231 Mar 17

Laisser un commentaire