CHRONIQUE (SIWEL) — De la frustration et de la colère sont les mots utilisés à Bouzeguene face au mépris et à un déni culturel. C’est avec un esprit de défaite, de haine et de vengeance que ce chef de daira a interdit la troisième rencontre littéraire prévue ce samedi au centre culturel de Bouzeguene avec Hiba Tayba autour de son livre « un slow avec destin ».
A quoi bon de laisser ces ignares grossiers, corrompus et bureaucrates sans vergogne, dicter et appliquer leurs lois tordus et tout interdire devant un silence complaisant de certains artistes, partis politiques et autres…
Tous les férus de la littérature, amoureux de la culture, artistes se donnent rendez-vous afin de manifester leur colère, leur désarroi et leur mécontentement contre ce sinistre et cynique personnage.
La région de Bouzeguene vit dans une crise aigue avec un chômage galopant, l’infrastructure fait défaut, l’eau coule une fois par mois, paupérisation d’une majorité de personnes, rareté et dilapidation du foncier, le logement se fait aussi rare, corruption à grande échelle surtout dans les services de la daira. Ce chef de daira a une haine viscérale envers la culture, les écrivains et le livre. Dans une déclaration placardée dans tous les coins du chef lieu, l’association culturelle Tiɛwinin dénonce avec véhémence l’attitude vile et méprisante de ce sinistre personnage.
Finalement des solutions alternatives émergent en posant des questions sérieuses et lancinantes : A quoi sert de tels personnages grossiers et des figurants de grande nullité qui se prennent pour des bachaghas ou des Caids qui règnent en maitres absolus sans être inquiétés ? Mais ils renforcent la détermination, la ténacité des Kabyles à revendiquer haut et fort l’indépendance de la Kabylie et aller tout droit vers une république Kabyle avec des valeurs justes, démocratiques et universelles où Tajmaɛt sera le lieu par excellence des concertations, de décisions justes et des lois universelles.
A M
SIWEL 131823 May 17 UTC