AGHRIBS (SIWEL) — Les travaux de la grande mosquée d’Aghribs ont repris. C’est ce qu’a annoncé le ministre algérien de la religion. Sujet à de nombreuses polémiques et de blocages depuis au moins 2013, l’Algérie est déterminée à aller jusqu’au bout dans la mise en place de cet institut religieux. Cette construction qui va coûter plus de 10 milliards de dinars serait une antenne de la grande mosquée d’Alger.

 

« veiller à rendre à la mosquée son rôle de centre de rayonnement religieux, éducatif, culturel et social », c’est en ces mots que le représentant du ministère algérien de la religion à Tizi-Ouzou a présenté l’une des missions principales de ce complexe religieux d’une superficie de 8 000 m² (plus grand qu’un terrain de football) et qui dispose d’un budget de plus de 10 milliards de DA (plus de 82 millions d’euros)

Dans un entretien à une télévision algérienne, le ministre algérien de la religion, Mohammed Aissa, a expliqué que la construction de la Grande Mosquée d’Alger n’est qu’une première étape dans la mise en place d’un réseau religieux institutionnalisé et encadré qui va recouvrir « les 48 willayas » et qui sera dirigé et chapeauté par la grande mosquée d’Alger, qu’il qualifie de « El Azhar algérien ». Concrètement, « le plan algérien consiste en la mise en place de 48 mosquées, pôles d’excellence au niveau des wilayas et cette mosquée (la Grande mosquée d’Alger, NDLR) représente la tête de la pyramide qui a une autorité religieuse et pédagogique sur ces 48 pôles d’excellence » a-t-il expliqué.

Cela semble donc expliquer pourquoi le pouvoir algérien tient absolument à la construction de cette grande mosquée satellite d’Aghribs, qui aura comme rôle d’appliquer à la Kabylie le « plan algérien » décidé à "Dar El Quraan" de la grande mosquée d’Alger.

nbb
SIWEL 211525 OCT 16

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