ALGER (SIWEL) — Le Front des forces socialistes (opposition-laïc) a exprimé mardi son refus de participer à une révision constitutionnelle annoncée par le chef de l’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika dans un discours télévisé le 15 avril dernier et dont il invite l’ensemble des forces politiques agréée à y participer.
Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabou, a précisé au cours d’une émission radio que la révision constitutionnelle ne réglera pas le problème de démocratie en Algérie. « Toutes les commissions installées depuis l’indépendance n’ont rien changé. Le problème ne réside pas dans une révision (constitutionnelle NDLR) mais dans la représentativité du peuple. Aujourd’hui tout est faux. Du chef de l’Etat aux députés en passant par les généraux », a-t-il dit.
Le FFS que préside Hocine Aït Ahmed établi en Suisse milite pour l’élaboration d’une constituante. Pour M. Tabou, l’annonce de Bouteflika ressemble beaucoup plus à un réaménagement au sein du pouvoir.
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SIWEL 261600 AVR 11