ALGER (SIWEL) — Dans son édition du 13 janvier, le journal électronique algérien, TSA, s’en est violemment pris à Boualem Sensal, le seul écrivain algérien de renommée internationale osant dire les choses telles qu’elles sont, assumant publiquement sa sympathie pour le combat des kabyles, ayant pris le risque de se rendre en Israël en l’assumant et osant dénoncer le fait que des algériens aient applaudit les terroristes Kouachi et Coulibaly . L’illustre écrivain est pris à partie par le journal algérien qui lui reproche d’avoir donné une interview dans laquelle il s’était déclaré « horrifié de voir que beaucoup d’Algériens, qui pourtant ont terriblement souffert du terrorisme, ont applaudi les « héros, les martyrs », les frères Kouachi et Coulibaly ».
TSA accuse Boualem Sensal d’avoir un "désir farouche de plaire en France" et de faire "preuve d’irresponsabilité en accusant les Algériens de torts qui ne leur appartenaient pas".
L’information rapportée par notre confrère de Tamurt.info, et faisant état de la joie manifestée par islamistes (mais pas seulement) à l’annonce des attentats de Paris, est bel et bien réelle. Elle a été confirmée par plusieurs sources, plusieurs fois et pas seulement dans les quartiers populaires d’Alger centre, comme nous l’a rapporté une famille vivant à Ain Benian dans la périphérie d’Alger.
D’autre part, en pareilles circonstances, ce qui est irresponsable, c’est de ne pas regarder la réalité en face et refuser de mesurer l’ampleur réelle des dégâts commis par les politiques d’arabo-islamisation de l’Etat algérien qui, ont introduit dans les têtes des écoliers les notions d’intégrisme, de haine et d’intolérance, à travers "l’éducation islamique" dispensée par les coopérants égyptiens . "Coopérants", dont il convient de préciser qu’ils n’étaient rien d’autres que d’anciens prédicateurs des frères musulmans, évacués d’Egypte pour vider les prisons de Gamel Abdenasser et "désengorger" l’Egypte de ses frères musulmans.
Aujourd’hui le résultat là !avec des centaines de milliers d’islamistes, sortis tout droit de l’école algérienne, susceptibles de se transformer en terroristes à tout moment et , dont quelques milliers se sont déjà occupés à massacrer quelque 200 000 personnes dont un bonne partie d’artistes et intellectuels kabyles.
TSA refuse la réalité et accuse Sensal de coller une " fausse étiquette d’apologistes du terrorisme", alors que le terrorisme côtoie allègrement les plus hautes instances de l’Etat algérien. Celles vont même jusqu’à demander conseil à des Madani Mezrag, chef terroriste notoire de l’AIS, (Armée islamique du salut), aujourd’hui soi-disant "repenti", mais qui n’a jamais remis en cause ses actes de terrorisme, ni les centaines de milliers de victimes fauchées par son organisation criminelle du FIS. Ce terroriste est aujourd’hui consulté par les plus hautes autorités algériennes ( si l’on peut dire) pour l’élaboration de la nouvelle constitution algérienne ( ça promet!) et le président algérien, Bouteflika, lui donne même du Monsieur à ce criminel…
Il est temps de se rendre compte que "l’apologie du terrorisme" est d’abord et avant tout l’oeuvre des plus hautes instances de l’Etat algérien. Il ne sert à rien de se mentir à soi-même!
Aujourd’hui, l’Algérie est majoritairement dominée par la secte idéologique de l’islamisme, avec la complicité active de l’Etat algérien qui y trouve son compte, tout comme ses partenaires de la prétendue lutte contre le terrorisme, dont la France d’ailleurs !
Il n’y a rien de plus efficace que la terreur pour dominer les peuples…c’est bien connu!
zp
SIWEL 141738 JAN 15