ALGER-RABAT (SIWEL) — Doucement mais surement, il devient incontestable que le Maroc avance là où l’Algérie ne cesse de reculer en s’enfonçant davantage dans le mensonge et la falsification historique du monde « arabe ».
En effet, tout récemment, à l’ occasion du 27e anniversaire de la création de l’illégitime Union du Maghreb Arabe (sic !), le président algérien Bouteflika a envoyé un message au Roi Mohammed VI où il insiste lourdement sur la formule «Union du Maghreb Arabe».
Conscient de la réalité amazigh de l’Afrique du Nord, la réponse du Roi Mohamed VI constitue une véritable gifle diplomatique à l’Algérie. Évacuant le qualificatif discriminatoire « Arabe », la réponse du Roi Mohamed VI ne parle effectivement que d’Union maghrébine, là où Bouteflika ne parle que de Maghreb Arabe.
Et même si Tarik Oualalou, chargé du projet, affirme très diplomatiquement qu’il « ne s’agit pas de travailler en concurrence avec l’IMA mais en complémentarité », il n’en demeure pas moins que le Maroc se détache doucement mais surement des usurpations historiques de l’Institut du Monde Arabe et qu’il compte bien valoriser lui-même sa culture à travers sa propre « Maison de la culture du Maroc » où il est projeté, entre autre, d’y enseigner les langues berbères …
Par ailleurs, le royaume du Maroc opère une «marche arrière toute» sur sa politique d’arabisation et reviens à l’enseignement du français dès le CP, prouvant par-là que le Maroc s’est bel et bien débarrassé du complexe du colonisé, contrairement aux insinuation des victimes de l’arabo-islamisme qui y voient un retour du «colonialisme français» au lieu d’y voir un pas en avant vers la modernité et l’universalité.
Enfin, et notamment pour régler le problème du Sahara occidental dont l’Algérie voudrait faire une République "Arabe", le Royaume du Maroc n’a pas hésité à proposer un projet d’autonomie pour les grandes régions du Maroc, une chance pour les régions Amazighs de pouvoir enfin se reconstruire en harmonie avec elles-mêmes, loin du négationnisme arabo-islamique d’un Gouvernement central marocain
Et même du point de vu de la foi musulmane, et alors-même que le Roi du Maroc se revendique officiellement «commandeur des croyant», c’est encore le roi Mohamed VI qui exige la diminution des décibels des appels matinaux à la prière, précisément là où l’Algérie donne carte blanche à ses imams, dont certains sont des terroristes dits «repentis», pour hurler à la mort dans les oreilles des citoyens.
Visiblement conscient des très graves dangers véhiculés par l’idéologie arabo-islamique, il est incontestable que le Royaume du Maroc revient sur la politique scélérate d’arabisation pratiquée par l’ensemble des Etats d’Afrique du Nord. Et même s’il va de soi qu’aucun dirigeant au monde ne peut être exempte de critiques, il est toutefois évident que Mohamed VI n’est pas Hassan II et que c’est sous son règne que le Maroc Amazigh est en voie de restaurer son authenticité et d’accéder enfin à la modernité en se débarrassant des embrigadements morbides de l’arabo-islamisme.
Là où le Maroc réalise enfin ses erreurs et les corrige, l’Algérie au contraire les accentue et s’enfonce chaque jour davantage dans les abîmes du négationnisme arabo-islamique avec toutes les dramatiques conséquences que le monde entier découvre aujourd’hui à travers les horreurs d’une actualité qui vire à la rubrique nécrologique.
zp,
SIWEL 231331 FEV 16