TIZI-WEZZU (SIWEL) — Le Wali de Tizi-Ouzou, Brahim Merred, le tout dernier représentant de l’administration coloniale Algérienne dans la capitale du Djurdjura, qui occupe cette fonction depuis le mois d’août dernier, a déclaré, hier, à At-Dwala, plus exactement à la salle des fêtes «El Fourouh», devant des représentants de la société civile que le MAK est manipulé par Israël et le Maroc…un discours usé et sans aucun liens avec les doléances des nombreux intervenants qui ont quasiment tous axées leurs propos sur les terribles manques des villages des circonscriptions d’At Dwal et de Maatkas en matière de développement, désignant du doigt la responsabilité de l’Etat algérien. Le « petit nouveau » a usé de la même parade que ses prédécesseurs, il a récité sa leçon sur la «main étrangère» qui manipule à Tiguentourine, en kabylie et dans le Mzab

 

La présence de Brahim Merred dans cet espace rentre dans le cadre de la prise de contacts avec les représentants de la société civile kabyles des communes des circonscriptions d’At-Dwala et Maâtkas, les Présidents des associations culturelles, les Présidents des comités de villages, les Présidents d’APC concernés et autres responsables concernés.

Les doléances des nombreux intervenants étaient presque identiques et toutes étaient axées sur les terribles manques des villages de ces deux circonscriptions (daïras) en matière de développement. Et il va sans dire que les intervenants ont désigné du doigt l’Etat algérien comme responsable de leur malheur.

Cependant, au lieu de trouver leurs demandes légitimes et de leur assurer la prise en charge de leurs revendications, le petit nouveau, le Wali Brahim Merred , a jugé plus opportun de désigner tout de go « l’ennemi à abattre » en désignant la famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) en l’occurrence. Le premier commis de l’Etat colonial algérien à Tizi-Ouzou, a jugé « bon » de faire de la politique anti kabyle au sommet des montagnes de Kabylie… Et en bien piètre homme politique, de la même veine que ses prédécesseurs depuis 50 ans…,

En effet, Brahim Merred a commencé son intervention, par souligner que l’Algérie a toujours fait l’objet de tentatives de déstabilisation par l’étranger. Ces tentatives de déstabilisation par cet «étranger » ont été traduites par l’affaire de Tiguentourine d’abord et celle de Ghardaïa ensuite. Ici en Kabylie, c’est le MAK qui marche dans la combine de cet « étranger ». Ignorant complètement la nature de chaque dossier et l’ordre chronologique des événements, Brahim Merred a fait dans le discours logomachique…autrement dit « absurde ».

La logomachie de Brahim Merred a suscité l’ennui auprès de l’assistance. Et pour preuve, au lieu des applaudissements probablement attendus, le premier commis de l’Etat colonial algérien de Tizi-Ouzou n’a obtenu que silence.

Pendant que les représentants de l’Algérie officielle accuse le MAK de tous les maux, le mouvement souverainiste kabyle poursuit son chemin doucement mais sûrement vers la libération de la Kabylie du joug arabo-islamique de l’Algérie.

sac,
SIWEL 031550 DEC 15

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