IFIGHA (SIWEL) — En se rendant à Ighzer Amokrane (Béjaia) pour honorer son rendez-vous politique, Bouaziz Aït-Chebib a fait un crochet à Ifigha (Tizi-Ouzou). Plus exactement à Aït-Saâd, localité qui regroupe pas moins de quatre grands villages, où il a rencontré les nombreux cadres et militants du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
Les discussions ont porté sur la situation en Kabylie et les mutations que doit apporter le MAK afin d’adapter son projet à l’autodétermination qu’il a adopté aux deuxième congrès comme objectif stratégique.
Bouaziz Ait Chebib a insisté sur le rôle prépondérant de la base militante du MAK qu’il a félicité pour « son engagement et sa détermination sur le terrain en défiant la répression, les intimidation et même les tentatives de corruption pour faire du MAK la force politique kabyle qui porte dignement les aspirations de la Kabylie qui ne peut trouver de salut que dans le cadre d’un Etat Kabyle ».
Cette rencontre qui s’inscrit dans la continuité des réunions initiées par la direction du MAK avec les différentes sections et coordination du mouvement, se veut une manière de démocratiser davantage le fonctionnement du MAK afin que ses décisions soit réellement l’émanation des militants.
La proposition de changer de sigle en remplaçant autonomie par l’autodétermination a suscité l’adhésion des militants du mouvement kabyle. Les adhérents de la section d’Ait Issad ont jugé cet ajustement d’évolution naturelle qui permettra au peuple kabyle de décider librement et dignement son avenir et choisir le statut politique qui lui convient.
Après avoir passé en revue les lignes essentielles, Bouaziz Aït-Chebib s’est vu proposer par ses interlocuteurs la tenue d’un meeting à Aït-Issaâd dans les tout prochains jours. « Dès que vous serez prêts, vous me faites signe », a répondu le premier responsable du MAK, désireux de démontrer, encore une fois, aux habitants d’Ifigha que « c’est l’Algérie qui a besoin de la Kabylie et non l’inverse ».
Siwel avec Tamurt