Qualifiant ces séries de suicides de « tragédie », le président du MAK Bouaziz Ait Chebib et tout en exprimant sa tristesse et ses condoléances aux familles des victimes a souligné que « le marasme socio-économique et le mal être psychologique touchent toutes les catégories de la société ».

« La situation va de mal en pis. Le suicide, beaucoup plus fréquent que l’on croit, est devenu l’expression du désarroi d’une jeunesse en perte de repère, de valeurs et d’idéal et qui finit par sombrer dans le désespoir. Ces suicides qui, depuis longtemps déjà, endeuillent la Kabylie sont le résultat de l’action nuisible de l’école arabo-islamiste qui traumatise nos enfants avec des programmes mortifères qui leur inculque la haine de soi et le mal être (…) Ce terrible drame nous interpelle sur l’impératif vital de prendre notre destin en main pour protéger nos enfants et leur assurer un avenir digne de leurs aspirations », a-t-il dit.

Pourtant, précise-t-il, « des solutions existent, comme en Finlande par exemple où le taux de suicide a diminué de 40% en 10 ans, suite à de nombreuses interventions locales de formation, de repérage etc.… »

Le président du MAK a cependant soutenu que rien de tel n’a été entrepris en Kabylie. « Bien au contraire, le régime d’Alger, à travers ses politiques discriminatoires et scélérates, a servi de terreau à l’augmentation des taux de suicide dans une région farouche, qui ne lui a jamais été acquise. »

En dehors du MAK, aucun responsable du gouvernement, aucun parti politique ni association de la société civile n’a jusqu’à présent réagi face à cette série de suicides de trois enfants qui a ébranlé la population.

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SIWEL 211320 MAR 12