CHRONIQUE (SIWEL) — Les marmites bouillonnent, bavent comme des escargots sous la pluie. Tous, sortis de sous les sabots de cactus, après leur longue hibernation estivale. Le carnaval, c’est pour bientôt. Et les préparatifs s’accélèrent. Le printemps, disent certains sera aux couleurs des miséricordes élections. Le Carnaval sauveur d’une société myope devant le clair et déglingués devant la raison. Ils sont là, ils appellent déjà. En douce, mais ils appellent, pareillement, des louves appelant leurs congénères. Les victimes sont nombreuses, elles n’y verront que du feu. Comme dans les temps, lointains et récents, les victimes ne changeront jamais de statut. Elles sont myopes, elles applaudiront le visage levé vers le ciel. Et surtout déglinguées, elles attendront devant l’absurde quand aura finalement lieu la naissance de la raison.
Les « participationnistes », valets du régime, sont aux aguets et font déjà le travail, en attendant le grand Carnaval des couleurs blêmes et horribles. Ils reconduiront par leur à plat-ventrisme habituel, une énième fois, la cohorte de voyous, de salauds, de putains, de corruptibles, d’irresponsables jamais égalés à la tête d’un grand territoire où les myopes deviendront complètement aveugles et les déglingués auront leur overdose pour ne reconnaître que le coin des asiles psychiatriques.
Les « participationnistes », sont ces gens qui n’apprennent jamais les leçons. À tous moments, à chaque carnaval, ils sont là, toujours là, à ne chercher qu’à douiller un peu plus confortablement leur couche.
Les « participationnistes», sont ces gens qui te disent qu’ils changeront le monde de fond en comble, même Dieu, de lui, ils feront un Taravo. Alors que, les « participationnistes » savent avant même ceux et celles qui ne le savent pas, qu’ils ne feront rien, et qu’ils perdront tout par contre.
Le boucher « le pouvoir » maître de l’étable, les dépècera comme une vache et quand il arrive au sexe, il tranchera à le jeter aux chiens, car comme le sexe de la vache, les participationniste sont qu’un urètre pour pisse qui ne sert que les vivants. Eux, ils sont déjà morts avant même de participer.
Rachid Hitouche,
SIWEL 152306 FEV 17