« Les familles des martyrs et les blessés seront approchées pour apporter leurs témoignages sur les répressions subies lors du printemps noir », a-t-il dit. « Ces témoignages seront filmés pour ceux et celles qui veulent juger les responsables algériens pour les tueries du printemps noir en Kabylie », a-t-il expliqué lors d’une conférence animée par des cadres du Mouvement autonomiste MAK à Seddouk à l’invitation d’une association locale.

Arezqi At Hemmuc rentré en Algérie depuis jeudi, a indiqué que « les responsables de la mort de plus de 120 Kabyles et la blessure de plus de 5000 seront jugés ».«  Ils ne peuvent pas rester impunis, » a-t-il encore précisé.

Le responsable au sein du Gouvernement provisoire kabyle créé à Paris le 1er juin 2010 a rappelé qu’un groupe d’avocats a été mobilisé par le Parlement flamand pour le dépôt d’une plainte contre le régime algérien.

La Cour pénale internationale (CPI) avait jugé recevable la plainte pour crimes contre l’humanité perpétrés en Kabylie durant les événements du printemps noir 2001-2003 par les forces de sécurité algériennes principalement celles de la gendarmerie. Aucun responsable des tueries n’a été jugé dix ans plus tard.

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