KONA (SIWEL) — Le Mouvement islamo-terroriste Ansar Dine, désormais ouvertement affilié à l’AQMI, affirme avoir toujours le contrôle la ville malienne de Kona. Les djihadistes d’Ansar Dine, qu’Alger présentait encore en décembre dernier comme des interlocuteurs fréquentables ont désavoué la diplomatie algérienne en menant, aux côté de l’AQMI et du Mujao, des opérations militaires contre les positions maliennes.
L’islamo-terroriste d’Ansar Dine a affirmé qu’ils n’avaient : « engagé cette bataille que quand la France a mobilisé ses forces à travers la CEDEAO» et que c’était à cause de l’ingérence de la France qu’Ansar Dine avait « estimé nécessaire de protéger son territoire ». Il a ajouté mettre au défi l’armée française de « publier toute preuve, même une seule photo, de ce qui s’est passé à Kona ».
Le terroriste affirme que l’enregistrement date de Lundi 14 janvier 2013. Les propos de celui qui se présente comme étant membre de la commission de communication d’Ansar Dine ont été confirmé par l’un des porte-parole d’Ansar Dine, Sened Ould Bouamama qui a déclaré, toujours à Sahara média, que « cela constitue une preuve irréfutable du mensonge de ceux qui prétendent contrôler la ville de Kona ». Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense française, avait en effet déclaré que les forces françaises avaient délogé les mouvements islamistes de la localité de Kona, les obligeant à se retrancher dans la ville de Douanza.
Rappelons que la ville de Kona se situe près de Sévaré qui constitue la base militaire la plus importante pour le Mali. Les islamo-terroristes d’Ansar Dine avaient, sous médiation algérienne, signé un accord de cessation d’hostilité avec le Mali le 21 décembre 2012 à Alger. Ils ont depuis désavoué la médiation algérienne en apportant toutes les preuves de leurs incontestables liens avec l’Aqmi. Rappelons également que le MNLA, mouvement Touareg laïc, avait signé le même accord mais contrairement à Ansar Dine, il a respecté ses engagements.
Le MNLA, resté en retrait des opérations militaires françaises, a mis en garde la communauté internationale contre les exactions qui pourraient êtres commises par l’armée malienne sur les populations civiles. Dans un communiqué rendu public, le MNLA, a précisé que «l’intervention armée étrangère ne devrait pas autoriser l’armée malienne à franchir la ligne de démarcation entre l’Azawad et le Mali, avant un règlement politique du conflit entre les Touaregs et les Maliens ». Cette déclaration fait écho aux objectifs annoncés de l’intervention militaire française qui précise que ses objectifs sont de «combattre le terrorisme et rétablir l’intégrité territoriale du Mali. Il est à rappeler que si les Touaregs du MNLA n’ont jamais eu aucune prétention sur le territoire malien, ils revendiquent toujours l’Azawad, le berceau de la Nation Touareg qui comprend les 3 grandes régions de Kidal, de Gao et de Tombouctou.
avec Sahara Média,
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SIWEL 161319 JAN 13