SEDDOUK (SIWEL) — Dans une lettre envoyée à Siwel, Mourad BOUKEDAMI, ancien délégué des Aarchs, se dit victime de harcèlements et de menaces. Nous reproduisons dans son intégralité la lettre que l’auteur nous demande de publier  » au regard de la gravité des actes dont il dit n’avoir pas « cessé de faire l’objet depuis une dizaine d’année ». Ci-après la lettre de monsieur Mourad BOUKEDAMI.

 

Je vous prie de publier cette lettre et ce au regard de la gravité des actes dont je n’ai cessé de faire l’objet depuis une dizaine d’année.

LETTRE A TOUS LES KABYLES ET ALGÉRIENS JALOUX DE NOTRE IDENTITE, DE NOS VALEURS CULTURELLLES, DE LA DEMOCRATIE, DE LA LIBERTE ET DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME: LETTRE DE DENONCIATION DES TENTATIVES DE MON ASSASSINAT ET DE MON EMPRISONNEMENT A TOUT PRIX

Je me nomme Mourad BOUKEDAMI, expert comptable finaliste, de la localité de Seddouk (Takaâtz) dans la Wilaya de Bejaia, ex militant sincère au sein du Mouvement Citoyen de Kabylie (Printemps noir de l’année 2001). Je ne suis pas un vendu et je ne cherche pas à gagner de l’argent dans cette affaire.

Depuis une Dizaine (10) d’années je ne cesse de faire face à des conspirations criminelles, complôts, accusations graves infondées et autres pièges d’ordre pénal, visant mon assassinat et mon emprisonnement par tous les moyens comme le prouvent les documents justificatifs (Preuves) que je détiens et que j’avais transmis aux institutions judiciaires (Procureurs près le tribunal d’Akbou, Président et Procureur Général de la Cour de Justice de Bejaia).

Tout cela, a été déclenché contre ma personne par des gens identifiés corrupteurs et lâches et par des Juges et des Procureurs près le tribunal d’Akbou et la Cour de Justice de Bejaia et leurs auxiliaires (Corrompus). En effet, malgré la gravité des actes déclenchés contre moi de manière systématique et malgré les preuves matérielles mises à la disposition de ces magistrats, ces derniers classaient rapidement et de manière arbitraire mes plaintes, d’autres complots sont encore déclenchés contre ma personne, je saisis la justice, les procureurs classaient mes plaintes et ainsi de suite (impunités garanties par ces procureurs pour le bénéfices des auteurs des crimes et trafics).

Par conséquent, ils sont complices ou les commanditaires dans tout ce qui m’est arrivé jusqu’à maintenant. Ils ont manipulé des administrations publiques de la localité de Seddouk, les services de sécurité. J’ai été insulté et menacé de mort par des Imams de la mosquée de notre village de Takaâtz (Seddouk), lors des Prêches des vendredi par le moyen de la sonorisation, en sus des autres menaces de mort proférées contre ma personne depuis des années (tu paieras tôt ou tard, tu ne sauras pas d’où te veidra le coup).

C’est du terrorisme. Leurs menaces ont été exécutées contre ma personne. J’avais déclaré tout cela au Procureur près le tribunal d’Akbou lors de mon audition en Mars de l’année 2008. Il avait classé ma plainte. Le Juge d’instruction près le même tribunal (Akbou) m’avait convoqué à deux reprises de manière officielle me demandant de me présenter pour audition en tant que plaignant mais lorsque je me suis présenté il m’avait restitué mes dossiers sans m’auditionner et les actes criminels se sont poursuivis contre ma personne et contre mes enfants scolarisés.

Un juge de la Cour de Justice de Bejaia avait annulé un jugement définitif alors qu’il n’en avait pas le droit et sans enquête judiciaire à propos des documents qu’il avait refusé de verser au dossier de l’affaire. Mais le 26.11.2005 le tribunal d’Akbou avait désavoué ce juge mais aucune poursuite n’a été déclenché par le procureur près le tribunal d’Akbou ou par le Procureur Général de la Cour de Bejaia (trafic à ciel ouvert !). J’avais engagé une procédure pénale le 11.05.2005 enregistrée sous le numéro 187.05 auprès du Procureur près le tribunal d’Akbou (classée illégalement et arbitrairement).

Un autre Procureur du même tribunal (Akbou) m’avait convoqué pour m’auditionner en tant que plaignant, je me suis présenté à son bureau le 13.08.2005. Il m’avait auditionné partiellement et il m’avait demandé de revenir le lendemain pour poursuivre mon audition. Mais le lendemain (14.08.2005) il s’est rétracté; il avait refusé de continuer l’audition. D’autres actes ont été déclenchés contre moi au début de l’année 2006, en été de l’année 2006.

J’ai été espionné même sur les lieux de mon travail à Akbou, à Alger, par un huissier de justice d’Akbou et autres complices, aux moments des audiences des affaires judiciaires et à d’autres moments précis dans le but de me nuir (en ma qualité de Responsable de l’audit interne et du contrôle de gestion, de Directeur de l’administration et des finances). On bloquait mes salaires aux moments des affaires montées contre moi dans le but de me laisser sans ressources financières, sans défense.

Je refuse et je refuserai de pardonner aux personnes impliquées dans mon affaire. L’actuel Ministre de la Justice a été saisi de cette affaire par un rapport circonstancié contre mes adversaires et leurs complices. S’il m’arriverait malheur ce serait leur oeuvre. La Sureté de Wilaya de Bejaia en est informée (plaintes). Mon honneur et ma dignité ne seront pas vendus dans les bureaux de mes bourreaux et de leurs complices islamistes, milliardaires ou terroristes qu’ils sont. Je demande au Ministre de la Justice d’instruire mes plaintes. Je défi ces Procureurs et autres complices de répondre par la presse.

Je n’appartiens pas et je n’appartiendrai pas à leur camp.

Avec mes remerciements anticipés.

M. B
SIWEL 09 1727 AOUT 13

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