MONTREAL (SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, le ministre de la médiation au sein du GPK, Lhacène Ziani, a estimé encourageante la « réplique-leçon » du Dr. Malika Baraka à Louisa Hanoun. Estimant que la prise de position des signataires de la lettre, intitulée « Halte à la stigmatisation de la Kabylie », était une attitude « constructive » et prouve que « lorsque l’essentiel est menacé, les Kabyles sont solidaires ». Cette déclaration adressée aux signataires de la lettre du Dr. Malika Baraka est aussi un appel à constituer des « groupes de réflexions » pour dégager un « consensus sur les moyens organisationnels, juridiques et matériels à mettre en œuvre pour envisager un avenir digne pour une Kabylie gérée par ses propres enfants ». Ci-après la déclaration de M. Lahcène Ziani.
Réplique-leçon de Dr Malika Baraka à Louisa Hanoun
En tant que Kabyle, je me réjouis de la réplique-leçon donnée par Dr Malika Baraka à celle qui ose parler au nom des travailleurs tout en composant quotidiennement avec le diable pour conserver ses privilèges mais qui a eu tout de même la franchise de soutenir à haute voix l’état islamique et son allié indéfectible Bouteflika.
Je salue en m’inclinant les personnalités militantes signataires de la déclaration dont la plupart, d’ailleurs, sont des amis personnels de longue date.
Je tiens à les féliciter de tout cœur non seulement pour leur courage qu’ils ont porté dans le sang depuis toujours mais surtout pour leur attitude constructive. Ils ont réaffirmé que la Kabylie est une! Ils ont prouvé que lorsque l’essentiel est menacé, les Kabyles sont solidaires. Il va sans le dire que cette déclaration est un appel à l’unité des Kabyles.
En tant que ministre de la médiation au sein du GPK, mon rôle consiste notamment à rapprocher toutes forces kabyles agissantes. Cette déclaration m’encourage à aller de l’avant.
Le temps est donc venu de mener une profonde réflexion sur la situation en Kabylie. Je saisis cette occasion, pour inviter les militants signataires de cette déclaration à constituer un groupe de réflexion aux fins de dresser un constat commun de la situation tragique en Kabylie et de dégager des perspectives d’organisation pour affronter l’avenir.
À ce sujet, je porte à la connaissance de tous que des groupes de travail sur cette question commencent à se former en Kabylie, en Europe et en Amérique du Nord. J’ose espérer que leurs propositions mèneront à une conférence nationale laquelle dégagera un consensus sur les moyens organisationnels, juridiques et matériels à mettre en œuvre pour envisager un avenir digne pour une Kabylie gérée par ses propres enfants.
Lhacène Ziani,
Ministre de la médiation au sein du Gouvernement provisoire Kabyle
SIWEL 011139 OCT 14