« La communauté internationale est en devoir d’intervenir pour éviter un génocide. L’Union Nord-Africaine des Peuples est prête à jouer son rôle de médiation régionale dans ce conflit. De même qu’elle demande aux autorités algériennes de ne pas fermer de nouveau les yeux sur ces crimes et d’assurer les protections qui relèvent de ses missions. » a précisé le communiqué adressé à Siwel.

Depuis trois jours les hostilités ont repris, rappelle l’UNAP, qui a estimé qu’« au-delà de la haine qui est entretenue contre les Mozabites, c’est leurs terres qui sont l’objet de toutes les convoitises et desquelles on chercherait à les chasser. Rappelons qu’elles regorgent de pétrole et de gaz ».

Selon l’UNAP créée en le 23 juillet 2011 à Tanger (Maroc), par des représentants de peuples amazighs et présidée par Ferhat Mehenni « le peuple mozabite (Algérie) est depuis quelques années l’objet d’agressions racistes caractérisées. Identitairement amazigh et cultuellement ibadite, il est caractérisé par son dynamisme économique et son pacifisme politique malgré une population d’environ 800 000 habitants seulement. Les forces de l’ordre qui devraient s’interposer pour faire respecter les droits des uns et des autres s’étaient étrangement rangées en 2008 derrière les agresseurs. »

UZ
SIWEL 311730 DEC 11