AQVIL (SIWEL) – Les membres de la coordination du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) d’Akbli, se sont réunis, hier, en session ordinaire au niveau de leur localité pour réfléchir aux voies et moyens d’asseoir d’avantage la politique et l’influence du MAK au niveau de cette partie géographique de la Kabylie. Il est à rappeler que quatre villages de cette localité, à savoir Ait Ouabane, Ait Mislaine, Ait Ouaggour et Ait Hamsi ont déjà organisé en date du 5 juin de l’année en cours le lever du drapeau kabyle.

Le Président du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, invité à cette réunion, déclare à propos de la lutte des clans qui fait rage au somment de l’Etat algérien:  » il s’agit d’un faux conflit qui oppose de faux clans au somment d’un Faut Etat. Ce qui nous intéresse en tant que kabyles c’est la libération de la Kabylie du joug arabo-islamique algérien. Le reste relève de la supercherie politique destinée à faire diversion ».

 

A l’issue d’un débat fructueux, les participants à ce rendez-vous ont pensé et arrêté le programme d’action suivant:
-La structuration de tous les villages d’Akbil ;
-L’organisation d’une série de meetings et conférences dans le sens à conscientiser davantage les populations ;
-L’organisation de séminaires de formation politique au profit des militants ;
-La commémoration des dates majeures et significatives des combats kabyles ;
-L’initiation et l’accomplissement d’ actions d’intérêt général au niveau de chaque village d’Akbil ;
-Dans la perspective de la tenue du 3ème congrès du MAK, lequel est prévu pour le 05 février 2016, la coordination d’Akbil, qui a déjà abrité, rappelons-le, la conférence nationale kabyle et l’université d’été du MAK au village historique d’Ait Ouabane, s’est encore proposée d’accueillir cet autre rendez-vous que d’aucuns savent d’ores et déjà historique.

Le Président du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, invité à cette réunion, a, à l’issue de son intervention, mis l’accent sur les événements ayant fait et faisant encore l’actualité nationale kabyle. En effet, le premier responsable du MAK décortiquera, à l’intention de l’assistance, le dernier événement survenu au sommet de l’Etat algérien et qui n’est ni autre bien entendu que le départ, forcé ou non, à la retraite du Général Major, Mohamed-Mediène dit « Tewfik » et les limogeages en cascade de nombreux officiers supérieurs du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS). "il s’agit d’un faux conflit qui oppose de faux clans au somment d’un faux État". , relèvera Bouaziz Aït-Chebib avant de déclarer qu’après tout, « ce qui nous intéresse, nous en tant que kabyles , ce n’est rien d’autre que la libération de notre peuple du joug colonial arabo-islamo-algérien ». Concernant l’actualité proprement kabyle, le numéro un du MAK dira que « L’Etat colonial algérien, à travers ses autorités militaires et civiles, n’envisage rien d’autre pour la Kabylie que son extinction ». « La sur-militarisation, La violence, la terreur, l’arbitraire, l’arabisation, la salafisation, l’embargo économique, la corruption, …. , poursuit l’orateur, sont les moyens mis en œuvre pour accélérer le déclin d’abord l’anéantissement ensuite du peuple kabyle ». « Face à ce dessein criminel, nous n’avons dès lors d’autre choix que de recouvrer notre souveraineté, car elle seule est la garante d’un avenir de liberté, de dignité et de prospérité », note encore Bouaziz Aït-Chebib qui n’a pas manqué d’avertir qu’à défaut d’un véritable sursaut de toutes les forces vives kabyles, « notre destin sera semblable à celui du peuple aztèque ». Concernant le futur congrès du MAK, l’orateur dira que cela constituera une autre étape du combat du peuple kabyle dans sa quête de liberté, car il consacrera et consolidera la fraternité kabyle laquelle constitue le socle de toutes les énergies qui luttent pour l’avènement d’un Etat kabyle, démocratique, laïque et social. » Enfin, Bouaziz Aït-Chebib dira que Le MAK est un mouvement « révolutionnaire qui a choisi le terrain à travers lequel il répond à chaque mensonge ou menace par des actions qui font trembler le régime colonial algérien et ses relais locaux ». « Notre détermination se renforce à chaque fois qu’on essaye de nous réprimer ou de nous diffamer », conclut-il.

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