SIWEL (SIWEL) — Mohand Chérif Hannachi est sorti de son mutisme sur l’affaire Ebossé. Répondant aux questions de RFI (Radio France Internationale), celui qui a pris en otage le mythique club de la JSK a contredit l’autopsie faite à Douala, et ce malgré les clichés et les photos on ne peut plus significatives sur les conditions de l’assassinat du malheureux joueur camerounais. Selon ce squatteur professionnel de la JSK, Ebossé n’a pas été tabassé à mort dans les coulisses mais il a bel et bien été tué par un projectile lancé à partir des gradins, comme l’on toujours affirmé les autorités algériennes. Autrement dit par des supporters de la JSK, c’est-à-dire des kabyles ….
« Il est des hommes qui incarnent le mensonge à un degré tel, qu’ils commenceront à vous débiter un mensonge avec la certitude que vous n’en croirez pas un traître mot » Alexandre Mercereau
L’Etat algérien a bien ficelé sa mise à mort de la Kabylie mais les premiers responsables sont bel et bien les vendus et autres kabyles de services, à l’image de l’immonde Mohand Cherif Hannachi et de tous ses semblables qui sévissent…à divers échelons dans la hiérarchie de la trahison !
Jugez donc des propos tenus par ce scélérat de Hannachi au cours de l’interview donné à RFI :
RFI/ Albert Ebossé tabassé à mort? «Impossible» selon le président de la JSK
RFI : Chérif Hannachi, quelle image gardez-vous d’Albert Ebossé, le buteur de votre club, la JS Kabylie (JSK) ?
Chérif Hannachi : C’était un grand monsieur, un bon joueur. C’était quelqu’un qui respectait tout le monde. Je pense que le peuple algérien aimait Ebossé. Dès qu’il est mort, on a été malades (sic). […] Il m’appelait « papa » depuis qu’il était arrivé à Tizi-Ouzou. Il a été meilleur buteur du championnat algérien. On comptait beaucoup sur lui cette année. Sa mort est arrivée subitement (en marge de débordements, lors d’un match face à l’USM Alger, Ndlr). Mais on garde de bons souvenirs d’Albert Ebossé. C’était vraiment quelqu’un de correct.
Albert Ebossé n’avait de problèmes avec personne ?
Non, aucun problème au niveau du club ou avec les supporters. Il lançait son maillot aux supporters à la fin du match. C’était quelqu’un de très intelligent. Lorsqu’il accordait des interviews, il faisait vraiment honneur à la JSK. C’était vraiment un gentleman.
Le rapport d’une autopsie pratiquée par des médecins camerounais dit qu’Albert Ebossé a eu les cervicales brisées…
(Il coupe) Non, non, non ! Je ne pense pas qu’ils aient refait l’autopsie. Elle a été faite à Tizi-Ouzou (par un organisme), en Algérie, qu’on respecte beaucoup. Ce n’était pas bien de refaire l’autopsie parce que ça traduit un manque de confiance. L’Etat algérien a fait une autopsie le plus normalement du monde et a donné un peu d’argent. Nous, on doit continuer à verser les salaires (du défunt à sa famille, Ndlr). Je pense que ce n’est pas bien ce qu’ils (l’avocat de la famille d’Albert Ebossé et le médecin mandaté, Ndlr) ont dit (lors d’une conférence de presse).
La thèse selon laquelle Albert Ebossé aurait été passé à tabac en rentrant aux vestiaires, vous n’y croyez pas, c’est bien cela ?
Il n’est pas rentré aux vestiaires ! Il est tombé juste au niveau du tunnel. […] Le service de sécurité était dans le tunnel. Je ne pense pas que le service de sécurité ait pu tabasser Albert Ebossé alors que les agents l’aimaient. Il était ami avec tout le monde, y compris avec la police. Tout le monde l’adorait ! C’est impossible qu’il se soit passé des choses comme ça.
Est-ce que la famille d’Albert Ebossé va recevoir une compensation financière de la part de votre club, la JS Kabylie ?
Oui et c’est tout à fait normal. J’en ai discuté avec son père et avec le manager d’Ebossé. J’ai dit que le père devait faire une désignation pour que quelqu’un passe chez un notaire, puis récupère l’argent au consulat d’Algérie. […] Il paraît qu’Ebossé a une petite fille. On voudrait connaître ses héritiers. […] On a discuté avec le manager plus de vingt fois, mais il n’a rien fait.
Propos recueillis par Olivier Rogez,
Source RFI,
Lien sur l’interview :