TIZI-WEZZU (SIWEL) — Ces derniers jours, ça bouillonne de partout dans la région de Tizi-Wezzu. Plusieurs secteurs d’activités sont en train de traverser des zones de turbulence et non des moindres. On est en train d’enregistrer une sorte de record en matière d’actions de protestation.
Par ailleurs et dans le même sillage, la protesta a également affecté le secteur des transports avec une grève illimitée observée par 1 500 transporteurs urbains assurant la ligne Tizi-Wezzu-Nouvelle Ville. D’ailleurs, le syndicat de ces transporteurs compte organiser une conférence de presse dans les jours à venir afin de rendre publiques d’autres décisions prises suite au silence observé par les responsables de ce secteur d’activité quant à leur revendication inhérente à la hausse des prix du tarif de transport, suite à l’augmentation du prix du carburant.
A l’université de Tizi-Wezzu, il ne se passe plus une semaine sans qu’une grève ou une marche ne ponctue le quotidien des étudiants. Avant-hier, des centaines d’étudiants sont sortis dans la rue pour dénoncer l’agression dont a fait l’objet, la veille, une étudiante à l’enceinte même de la résidence universitaire Bastos. Toutes ces actions de protestations sont le résultat d’une gestion aléatoire d’un régime colonial algérien qui a érigé l’incompétence en mode de gouvernance.
Il faut traiter le mal à la racine. La Kabylie ne peut se contenter de pseudo-solutions. Son salut passe impérativement par le recouvrement de sa souveraineté.
Siwel avec Tamurt,
SIWEL 040953 FEV 16